Tribune libre de Philippe Lainin Rangama

Harcèlement en ligne : pas avec l’argent des contribuables

  • Publié le 27 novembre 2025 à 08:25
  • Actualisé le 27 novembre 2025 à 08:28
Philippe Laïnin Rangama, PEUP

La campagne municipale est désormais lancée à Saint-Louis – La Rivière. Et chacun le sait : ici, certains responsables politiques ont, au fil des décennies, façonné l’histoire électorale de la commune avec des méthodes violentes, lâches et parfois délictueuses. Ces pratiques ont laissé des traces, ont divisé, ont abîmé la confiance.

Aujourd’hui encore, à chaque nouvelle élection, resurgissent ces comportements inadaptés que beaucoup considèrent comme "habituels".

Mais cette fois, je dis stop. Pour Saint-Louis – La Rivière, pour notre démocratie locale, ces dérives ne doivent plus être acceptées.

Depuis plusieurs semaines, je fais l’objet d’un harcèlement en ligne organisé, anonyme, répétitif. Insultes, montages, insinuations, diffamation : rien de nouveau dans le paysage politique saint-louisien et riviérois, dira-t-on. Mais la situation franchit un seuil grave lorsqu’il apparaît que plusieurs de ces attaques émanent de comptes utilisés par des employés de collectivités.

Ce communiqué n’a pas pour but d’accuser tel ou tel candidat. Il est un appel collectif, destiné à toutes les équipes, tous les candidats, et tous ceux qui s’engagent dans cette campagne. Nous le savons : chacun, un jour, a subi l’injustice d’attaques anonymes ou manipulées. Chacun peut se reconnaître dans ce que je décris aujourd’hui. Et chacun sait que ces méthodes ne servent ni nos idées, ni notre ville.

L’anonymat derrière lequel ces individus se dissimulent est une forme de lâcheté. Une manière de blesser sans assumer, d’influencer sans se montrer, de salir au lieu d’élever le débat. Ce n’est pas digne de Saint-Louis et de la Rivière. Ce n’est pas digne de la démocratie.

J’en appelle donc à une campagne propre, transparente, respectueuse, où chacun défend ses convictions à visage découvert, avec honnêteté et responsabilité. Les électeurs ne veulent plus de coups bas : ils veulent des projets, des propositions, un débat franc.

Je tiens enfin à préciser que les comptes anonymes concernés, ainsi que leurs adresses IP, ont été identifiés. Je me réserve le droit de porter plainte et de transmettre les noms des agents impliqués à la justice.

Ce communiqué est un premier avertissement : je n’accepterai plus que le harcèlement ou l’usage détourné d’une fonction publique prennent la place d’un débat démocratique sain.

Que cette campagne soit une confrontation d’idées, pas une guerre de l’ombre. Que chacun se reconnaisse dans cet appel. Et que nous rendions enfin au débat public ce qu’il mérite avant tout : le respect.

Philippe Lainin Rangama

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