Ce jeudi 13 novembre se tenait à la mairie de La Possession le Conseil Municipal " de rattrapage " suite à la décision préfectorale de l'annulation du Conseil du 9 août 2014. Apparemment très frustrée par la décision de la Sous-Préfète, madame Miranville avait déjà annoncé la veille qu'elle souhaitait présider un Conseil à huis-clos ! Constatant l'illégalité et l'absurdité de son initiative, et devinant les protestations à venir, elle fit marche arrière. Pour la plus grande tristesse du public présent, madame Miranville fit son show. Nous avons appris depuis mars 2014 que madame Miranville avait une conception très particulière de la démocratie. Elle, qui prenait souvent Nelson Mandela comme icône et unique référence culturelle, là voici plutôt dans les habits de Daniel Malan, instaurateur de la politique de l'Apartheid en Afrique du Sud.
Ce qui s’est passé ce jeudi soir n’est absolument pas digne d’un débat républicain dans lequel la pluralité des opinions et le sens du dialogue sont essentiels. Répondant à l’intervention de monsieur Parisse, adjoint délégué aux espaces verts, madame Lacroix-Faveur souhaitait ajouter un élément explicatif dans la décision brutale du TCO de réduire de moitié la collecte des déchets. En l’espace de trois minutes, madame Miranville mécontente que madame Lacroix-Faveur s’exprime sans y être formellement invitée lui adresse un avertissement, puis deux, puis trois avant de suspendre la séance !
A la reprise, madame Miranville ne s’arrête pas à ce stade. Elle informe l’assemblée que désormais madame Lacroix-Faveur n’aurait plus droit à la parole !! Etant entendu que cette décision est tout bonnement illégale (un abus de pouvoir manifeste), comment accepter qu’une élue soit bâillonnée de la sorte ? Si des protestations du public et de quelques conseillers municipaux n’ont rien changé au diktat de madame le Maire, elles auront permis à madame Miranville de franchir une fois de plus le Rubicon et de faire intervenir les forces de l’ordre pour virer manu militari la conseillère municipale trop gênante pour Vanessa Miranville.
Quel triste spectacle auquel nous avons assisté ! En voulant mâter l’Assemblée, la prof de math s’est enfermée dans sa notoire psychorigidité sous les stupides conseils de son jeune juriste. Ce faisant, elle désole son administration et ses propres élus, manifestement gênés aux entournures.
Le mouvement citoyen " La Possession de Demain " condamne fermement cette façon de minorer les débats. Notre conception démocratique se situe aux antipodes de celle de madame Miranville. Le règlement intérieur est philosophiquement établi pour servir les débats et non pour sévir aux débats.
La Possession de Demain