La proposition de loi de la députée Huguette Bello sur la précarité professionnelle a été rejetée durant une Commission des affaires sociales ce mercredi 21 février 2018. Elle s'en indigne. Nous publions ci-après son communiqué. (Photo d'archives)
Lutte contre la precarité professionnelle des femmes : fin de non-recevoir de la majorite presidentielle. Ce matin, devant la Commission des affaires sociales de l'Assemblee nationale, Huguette Bello a présenté une proposition de loi visant a lutter contre la précarité professionnelle des femmes.
Partant du constat partage que l'écart salarial entre les hommes et les femmes est toujours supérieur a 25%, que le travail partiel -souvent subi- concerne a 82% les femmes, et que les règles de 2013 fixant une durée minimale de travail a temps partiel (24 heures par semaine) sont de plus en plus contournées, la députée de La Reunion a propose des mesures simples et justes pour dissuader les recours excessifs au temps partiel.
Elle a souhaite également supprimer les inégalité entre les salaries a temps plein ou a temps partiel en alignant la rémunération des heures complémentaires des salaries a temps partiel sur celle du temps plein. De même elle a propose une mesure visant a mettre fin a une grave discrimination du fait du l'absence systématique de majoration des compléments d'heures prévus par avenant. A chaque fois, c'est le pouvoir d'achat des salaries a temps partiel qui est en jeu.
Sans trembler, la majorité a l'Assemblée nationale a rejeté l'ensemble des propositions d'Huguette Bello qui ont été soutenues par les députés socialistes et ceux de la France insoumise. Les députés " En marche" ont obstinément refuse d'admettre l'impact du recours structurel au temps partiel sur la précarité des femmes salariées. Sur leur vie aussi.

J'espère que les autres députés de la Réunion ont eu le temps de se positionner sur ce dossier pour l'appuyer.
C le changement En marche sa.