Monsieur le Premier ministre, la situation sanitaire liée à la crise de la Covid-19 semble à nouveau s'aggraver autant sur le territoire hexagonal qu'en Outre-mer. Le nombre de départements classés en zone de circulation active du virus augmente. Comme vous le savez, ce constat est le même à La Réunion depuis le 12 août dernier et une accélération de l'épidémie ayant entraîné le placement de notre département en zone rouge le 5 septembre dernier.
Cette aggravation épidémique et l’apparition de cas suspects avérés sont concomitantes à la rentrée des classes du 1er septembre sur le territoire hexagonal. Nous avons ainsi noté la fermeture de classes, parfois d’établissements scolaires entiers et de crèches en de nombreux endroits du territoire national. C’est aussi le cas à La Réunion où les autorités compétentes, notamment la maire de Saint-Denis et la rectrice d’académie, en concertation, ont fait le choix de reporter la rentrée scolaire pour certaines écoles depuis la reprise des cours le 17 août dernier.
Monsieur le Premier ministre, votre Gouvernement a annoncé ce jour que la mise en place du dispositif d’activité partielle devrait prochainement être rouvert aux parents dont la classe, l’établissement scolaire ou la crèche de l’un de leurs enfants ont dû être fermés. Le retour de cette mesure est une bonne nouvelle pour de nombreux parents, en particulier pour les familles monoparentales particulièrement touchées par ces fermetures. Parmi les modalités retenues, la date de départ pour la prise en compte de ce mécanisme serait le 1er septembre.
Cependant, le choix de cette date méconnaît la particularité de départements tels que La Réunion et Mayotte dont les dates de la rentrée scolaire étaient fixées respectivement aux 17 août et 24 août.
Afin que la mise en place de ce dispositif ne crée pas de nouvelles discriminations, je vous saurais gré de bien vouloir étudier les conditions permettant une application de ce mécanisme à La Réunion et à Mayotte aux dates correspondantes aux rentrées scolaires de chacun de ces deux départements.
Je vous prie de bien vouloir agréer, monsieur le Premier ministre, l’expression de ma très haute considération.
Philippe Naillet
@Thomas, quand les élus ne font rien, on crie. Quand ils font des propositions, on crie. Quand ils sont toujours en train de prendre l'avion, on crie. Quand ils restent ici, on crie.
encore des élus qui encombrent la presse régionale gratuite avec leur courrier.Il y a des tribunes au niveau national pour cela.Vous pensez que l'exécutif a le temps de lire la presse régionale à l'aide du secrétariat de la prefecture? Allez défendre oralement les intérets des réunionnais à Paris et non derrière votre clavier ici.
T'as raison d'y croire il va prendre en considération ta lettre !