Nous le savons tous, et ce depuis très longtemps que la canne à sucre est en sursis. Le sucre réunionnais est confronté à la concurrence mondiale où le prix de revient de la tonne de sucre est très inférieur à celui de notre sucre. Actuellement La Réunion peut écouler son sucre grâce à l'intervention de l'Union Européenne qui s'est engagée à racheter le sucre invendu à un prix fixe très supérieur au coût mondial jusqu'en 2017. Ce dispositif assurait aux planteurs de canne un revenu minimum, mais demain (en 2017) que vont-ils devenir ?
Si le seul sucrier de La Réunion ne peut plus vendre le sucre réunionnais sur le marché mondial, il ne pourra plus acheter les cannes aux planteurs au prix actuel. Le revenu des agriculteurs se retrouverait sérieusement réduit.
Les conséquences seront catastrophiques sur le plan économique, social et environnemental pour notre île.
Rappelons que la canne à sucre à La Réunion, c’est 25 000ha de terre agricole consacrée à la canne, soit environ 57% de la superficie agricole utilisée, près de 3400 exploitations qui emploient 10 500 personnes, des centaines d’ouvriers d’usines, des centaines de transporteurs, plus tous les emplois indirects.
Pourquoi cette situation alors que, depuis, plus de dix ans, nous sommes alertés sur le devenir de la canne. Comment pourrons-nous continuer la culture de la canne de manière durable ? Devons-nous procéder à son éventuel remplacement ?
Bien sûr ce n'est pas facile de décider, mais si rien n'est fait, les responsables de cette crise qui s’annonce, ce ne sera pas l’Europe, ce ne sera pas Le Gouvernement, mais les responsables politiques Réunionnais qui n’auront pas su s’unir autour de cette problématique pour sauver la filière canne/sucre.
Nous ne devons pas perdre un jour de plus ! Nous devons nous unir pour proposer des solutions, nous devons être tous unis auprès des planteurs et ceux qui vivent de la canne, pour les soutenir et les accompagner.
Ne renouvelons pas les erreurs qui ont été faites dans le passé avec la disparition de la culture du Géranium. Des milliers d'hectares en friches et les Hauts, autrefois prospères, sont aujourd'hui, totalement abandonnés.
Christian Félicité et Laurence Lougnon,
Candidats aux prochaines Départementales

Il faudrait lancer un concours auprés d'agronomes et d'économistes spécialisés dans l'agriculture pour trouver des nouvelles utilisations des terres plantées en canne et aussi lancer une vaste lutte contre l'augmentation de la population qui ne peut que s'appauvrir.
Je pense mon cher Christian que l'avenir de la culture de la canne à sucre à la REUNION est déjà écrite quelque part, cela depuis longtemps comme tu dis si bien, la REUNION ne devrait plus planter de canne à sucre et se mettre à planter des cultures vivrières pour pouvoir nourrir sa population surtout avec le climat q'il existe chez nous, mais les différents présidents de la chambre d'agriculture ont été dans l'erreur et cela soutenu par les différents politiques locale sur leur vision de l'avenir de l'île, pourquoi avoir induit les agriculteurs dans l'erreur avec cette politique aveugle de la canne à sucre en mono culture sur une aussi grande surface de notre île, on voit que les différents présidents de cette chambre d'agriculture ne connaissait pas le BRÉSIL, j'ai un ami qui possède une plantation de canne plus grande que la surface de notre île avec 4 usines sucrières lui appartenant, il travaille 6 mois de l'année à faire du sucre et de l'alcool, son sucre est vendu 4 fois moins cher que celui de la RÉUNION, voilà un peu où je veux venir sur ce prix artificiel du sucre réunionnais maintenu en vie par UE, sinon il y a longtemps que la canne à suer à la RÉUNION aurait déjà paru des terres à cannes dans notre île, mais à la RÉUNION on vit avec des illusions et des promesses. Dans un avenir proche la canne à sucre finira comme notre géranium et autres cultures qui ont disparu de notre île définitivement, car elles ne sont plus adapté comme culture. On est pas prévoyant dans notre île on préfère l'assistanat, il faut prendre exemple sur l'île Maurice qui va remplacer cette culture par autre chose dans les années à venir, c'est de cette façon prévenir et voir l'avenir pour nos agriculteurs et ne pas les garder dans l'erreur comme actuellement le font les différents président de cette chambre d'agriculture, ils sont des visionnaires pas plus loin que le bout de leur nez personnel.. Bonne chance à vous à la RÉUNION avec cette culture, il faut apprendre à s'arrêter à temps pendant qu'il en est encore temps...