Tribune libre de Isabelle Latchimy

Le miroire de l'absurde

  • Publié le 11 octobre 2025 à 08:17
  • Actualisé le 11 octobre 2025 à 08:18
Sébastien Lecornu le 6 octobre 2025 à Paris ( POOL / Stephane Mahe )

Une démission éclair.

Une nomination identique quelques jours plus tard.

Pour le citoyen attentif, c’est plus qu’un scandale : c’est la mise en scène d’un pouvoir qui se regarde lui-même.

Chaque geste, chaque communiqué, chaque promesse de « mission » semble calculé pour donner l’impression d’un choix, alors que rien ne change vraiment.

Pendant ce temps, la vie continue pour ceux qui peinent à joindre les deux bouts, pour  ceux qui essaient de survivre …

L’Histoire n’est pas tendre :

chaque fois qu’une élite s’est coupée de son peuple, que les symboles ont remplacé les actes, le pays a vacillé.

Les leçons sont là, visibles, mais souvent ignorées.

Ce que nous voyons aujourd’hui n’est pas seulement une nomination :

c’est le reflet d’une démocratie qui risque de devenir décor si les citoyens cessent de demander des comptes.

Et c’est là que notre rôle prend tout son poids : voir, comprendre, dénoncer, exiger.

Le pouvoir peut jouer la comédie, mais la conscience citoyenne est invincible.

Le réveil de notre pays ne viendra pas d’un ministère ni d’un nom sur une porte : il commence en nous, dans notre courage de regarder la vérité et de la dire.

'Une nation qui oublie son peuple finit par oublier la vérité."

guest
0 Commentaires