Suite aux articles parus le 2 septembre 2025, nous rappelons d’abord un principe cardinal : la présomption d’innocence s’applique au profit de M. François Caillé. Les audiences fixées aux 9, 10 et 11 février 2026 relèvent du débat judiciaire contradictoire. Être poursuivi n’équivaut pas à être reconnu coupable : une poursuite n’est pour autant jamais une condamnation (Photo d'illustration www.imazpress.com)
Le parquet a réalisé son analyse et engagé des poursuites. C’est son rôle. Mais en France, seuls des juges, indépendants, peuvent, au terme d’une audience publique, se prononcer sur une éventuelle culpabilité.
Le parquet accuse. Les avocats défendent. Les juges décident.
Dans ce dossier, la procédure s’adapte aux situations. En effet, dix-sept personnes sont convoquées en CRPC le 22 janvier 2026 (voie réservée à celles et ceux qui reconnaissent les faits, avec proposition de peine soumise à l’homologation d’un juge).
A l’inverse, si huit prévenus, dont M. François Caillé, sont renvoyés à une audience publique, c’est précisément parce qu’ils n’ont pas reconnu leur culpabilité et qu’un débat doit avoir lieu devant les juges qui trancheront.
Cette organisation, prévue par la loi, garantit le plein exercice des droits de la défense et ne préjuge en rien de l’issue du procès.
S’agissant du contexte, il est exact que M. David Vital entretenait une relation d’affaires
officielle et déclarée avec l’une des sociétés de la seule branche automobile du groupe Caillé. L’existence de relations commerciales, par nature licites, ne dit strictement rien en elle-même d’une infraction ; les questions soulevées portent sur les conditions d’attribution de certains marchés, et c’est précisément ce que l’audience permettra d’examiner, contradictoirement.
Face aux possibles commentaires hâtifs, et amalgames, susceptibles d’altérer la sérénité des débats, nous appelons chacun à respecter la présomption d’innocence et le temps judiciaire.
M. François Caillé présentera sereinement ses observations et ses pièces, exercera pleinement ses droits de la défense et s’expliquera devant ses juges, seuls compétents pour dire le droit.
