Au moment même où la Loi de financement de la sécurité sociale est dans son dernier virage et risque d'une sortie de route. La miss Tahiti, Hinaupoko Devèze couronnée samedi soir, met en cause de cœur, la santé mentale lors de son discours teinté d'émotion.
Pendant que nos députés se déchirent, se divisent, s'investivent, font du chantage, parlent d'un "hold-up fiscal" d'autres communiquent sur quelques avancées obtenues...jamais la France n'aura été aussi divisée sur un budget qui nous concerne et qui va impacter tous les français. Alors comment de pas s'indigner face à des mesures qui risquent de nous fragiliser voire nous exclure ?
Alors, demain les députés seront appelés à se prononcer sur le projet de Loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026.
Malgré les quelques compromis trouvés dans la soirée de jeudi après que le gouvernement ayant lâché du lest sur certaines mesures, dont la hausse de la CSG sur le capital et le doublement des franchises médicales, le totem du macronisme sacrifier par la suspension de la réforme des retraites établies....etc. Mais il reste encore du chemin difficile avant l'adoption finale du budget 2026 ou encore un rejet total. Qui sait ?
Malgré l'importance de ce budget, à La Réunion quelques de nos députés se préparent déjà dans une communication bien orchestrée aux élections municipales de 2026, alors même qu'une dissolution de l'assemblée n'est pas à exclure.
Au même moment, où la nouvelle miss de Tahiti, bien dans la réalité avec son élégance naturelle, fait sa cause la santé mentale; Forte de son propre vécu, elle entend porter un message d’espoir, surtout auprès des jeunes, pour libérer la parole et encourager l’accompagnement de celles et ceux qui souffrent en silence.
Elle a confié que le sujet de la santé mentale lui tenait à cœur : "C'est une cause dont j'ai envie de parler, car elle nous concerne tous, on doit déstigmatiser, notre fragilité nous caractérise", a-t-elle dit à la télévision. Effectivement, personne ne peut avoir l'assurance d'être à l'abri de la maladie, il suffit d'avoir vécu ou être professionnel du milieu pour mieux défendre cette grande cause.
Comme quoi, les priorités sont propres à chacun.
Jean-Claude Comorassamy.

Oui, courrir deux lièvres à la fois, sport préféré de nos députés. Demain, s'il y a dissolution de l'assemblée que vont faire nos députés candidats aux municipales (Ratenon, Maillot,kerbidy...) ? La santé ce n'est sûrement pas la priorité de nos parlementaires.