Courrier des lecteurs du Parti de Gauche

Notre France à nous, elle est du combat de Clément !

  • Publié le 7 juin 2013 à 11:30

"Non, ma France à moi c'est pas la leur (...) qui prétend s'être fait baiser par l'arrivée des immigrés, celle qui pue le racisme mais qui fait semblant d'être ouverte, cette France hypocrite qui est peut être sous ma fenêtre"

Comme des milliers de jeunes Français, Clément Méric était de ceux qui connaissaient ces paroles de la rappeuse Diam’s. Cet étudiant de Sciences Po militait activement contre toutes les formes de discriminations : l’exclusion des immigrés, l’inégalité homme/femme au travail, ou encore l’homophobie. Aujourd’hui, Clément Méric n’est plus. Violemment frappé au sol dans le quartier de la gare Saint-Lazare à Paris par un groupe de militants d’extrême droite manifestement du Groupe JNR (Jeune Nationaliste Révolutionnaire), son cœur s’est arrêté net. Le Parti de Gauche 974 adresse toutes ses condoléances à la famille et dénonce avec la plus grande force le meurtre politique de ce jeune de 19 ans.

Nous sommes déterminés à combattre toutes ces violences dans notre île. Nous dénonçons le climat malsain qui voit la banalisation des idées d’extrême droite. Cette banalisation tue à petit feu notre France car les cadres du parti Frontiste mentent au peuple sur de nombreux thèmes : l’immigration présentée comme le mal de notre temps, le projet social du FN qui n’est qu’une mise en scène sur un programme ultra-libéral ; ou encore sa politique monétaire de sortie de l’euro qui conduirait à la capitulation de notre pays face aux marchés. Clément Méric, qui n’adhérait à aucun parti politique, combattait avec force et conviction toutes ces idées d’extrême-droite. Comme Clément, les militants du Parti de Gauche sommes des " Antifa ", c’est-à-dire des antifascistes.

"Clément, Clément! Antifa!", aurions-nous pu scander avec ses camarades militants, le jour de sa mort, pour lui rendre hommage. Les auteurs de ce crime doivent être condamnés avec la plus grande fermeté. Nous exigeons enfin la dissolution de tous les groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence.

François FASQUEL

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