GBH a appris par la presse le dépôt d’une plainte le visant pour des faits qualifiés d’entente et d’abus de position dominante. GBH conteste avec fermeté les accusations portées à son encontre. GBH a demandé à ses conseils de prendre l’attache des autorités compétentes pour que soient mis à leur disposition tous les éléments utiles à la manifestation de la vérité. Ils confirmeront le caractère infondé des reproches invoqués par cette plainte manifestement calomnieuse.
Les récents articles publiés par Libération ont clairement pour objectif de déstabiliser notre groupe. Ilss’appuient sur nos détracteurs habituels et un ancien salarié qui nous dénigre et nous diffame dans un esprit de vengeance.
Ces attaques instrumentalisent notre groupe. Elles sont infondées et approximatives, sans considération pour nos salariés, nos clients et nos fournisseurs. Nos premières pensées vont vers nos collaborateurs qui sont, comme nous, choqués par la teneur de cet article.
Nous ne pouvons que déplorer que le journaliste n’ait pas tenu compte des réponses précises, chiffrées et sourcées que nous lui avons adressées, pour faire suite aux questions qu’il nous a envoyées avant la parution de l’article. Nous tenons à répondre aux deux grands thèmes de cet article.
Les niveaux de marge en Outremer
Dans la grande distribution alimentaire, nos marges sont très comparables à celles pratiquées dans l’Hexagone. Dans l’automobile, le métier n’est pas le même que celui d’un distributeur dans l’Hexagone.
En effet, comme nos concurrents localement, nous faisons deux métiers, celui d’importateur et de distributeur. Le métier d’importateur consiste à commander, stocker, former les équipes, distribuer et mettre en œuvre la communication et la stratégie de la marque.
L’entreprise finance entre 3 et 5 mois de stock pour les voitures neuves et entre 3 et 6 mois de stock pour les pièces de rechange, cela n’existe pas dans l’Hexagone.
Ce métier demande donc des immobilisations financières très importantes. Les marges pratiquées dans les Doms sont les mêmes que celles constatées à l’international pour des opérateurs qui sont à la fois importateurs et distributeurs.
Nous nous efforçons de proposer des prix les plus attractifs possibles et d’offrir un très bon niveau de service à nos clients. Si nos prix n’étaient pas compétitifs, nos clients iraient chez nos concurrents !
La concurrence en Outremer
Le marché de la grande distribution dans les territoires d’Outre-Mer met en concurrence de nombreux acteurs. GBH n’y est en aucune manière en position dominante. De nombreuses enquêtes et contrôles par les autorités de concurrence attestent de cette situation.
Dans l’automobile, les marchés ultramarins sont également très concurrentiels et suivis par les constructeurs qui défendent âprement leurs parts de marché. Dans ce contexte, notre performance commerciale ne peut se réaliser que grâce à un positionnement tarifaire agressif.
La forte contrainte sur les marges a d’ailleurs provoqué de grandes difficultés financières ces dernières années chez de nombreux acteurs de ce marché.
Si on ajoute l’arrivée des nouveaux constructeurs chinois, et les nombreux cas de redistribution de portefeuilles de marques décidées par les constructeurs, on ne peut que constater que le marché n’est absolument pas figé mais bien au contraire extrêmement dynamique et concurrentiel.
Ainsi en 2024, par exemple, les marques JEEP et FIAT ont changé d’importateur dans certains territoires d’Outre-Mer, dont la Martinique.
En conclusion, le problème de la vie chère est bien antérieur à l’existence de GBH et trouve son origine dans une problématique structurelle : l’éloignement. En 1952, 8 ans avant la création de notre groupe, l’Etat accordait déjà une prime de vie chère à ses fonctionnaires.
Nous restons mobilisés pour contribuer à trouver des solutions pour faire baisser les prix et combattre la vie chère.
GBH
Franchement … Ils nous prennent vraiment pour des pigeons !! Que justice soit faite et que la loi anti concentration soit appliquée ! À la réunion la concurrence n’existe plus !!
On.a presque.envie de verser.une larme.
Et après on.passe a la cagnotte Letchi ?
Fait arrêter de prendre les Reunionnais pour des imbéciles. Leur marge est énorme.
Il est vrai que, nous, consommateurs n'avons pas les yeux en face des trous et que nous hallucinons quand nous voyons le prix du barril de poudre à laver augmenter de 50 % en un an, celui du riz, du lait, des fruits et des légumes de 20 %, celui de la cartouche d'encre pour imprimante de 50 %, du détergent de 30 %, de la viande et du poisson de 30 % !
BH nous prend vraiment pour des imbéciles... mais qui voient mois après mois le volume de ce qu'ils peuvent acheter avec une même somme diminuer alors que nos salaires et nos retraites n'augmentent pas d'un euro !