Les problèmes de santé mentale encore plus à la Réunion, sont malheureusement souvent considérés comme étant des sujets tabous. Le meilleur moyen de combattre les préjugés consiste à sensibiliser le public à cette pathologie, en lui offrant les bonnes informations et les connaissances, qui vont leur permettre de dissiper le mythe qui entoure cette maladie et tous les préjugés qui nourrissent encore l’imaginaire collectif.
C’est ce que l’Établissement Public de Santé Mentale de la Réunion (EPSMR) envisage de faire, dans le cadre de la Semaine d’Information sur la Santé Mentale (SISM) qui démarre la semaine prochaine, sur le thème « Pour ma santé mentale, agissons pour notre environnement ». Mais aussi parler peut de l’offre hospitalière repensée, diversifiée, renforcée et préventive répondant mieux aux besoins et au plus près de la population.
Pour lutter contre cette méconnaissance, l’EPSMR, l’ARS et les associations invitent les citoyens, les patients, les élus et les professionnels à se mobiliser pour parler et échanger sur la santé mentale, dans le cadre de la SISM 2022.
Cette année, la thématique ciblera « la dimension physique de l'environnement qui comprend notamment la nature, le climat mais aussi le bâti (logement, infrastructures, espaces urbains, etc. »). L'objectif sera de mettre en lumière les liens entre la santé mentale et les différents éléments qui nous entourent.
- Informer pour un changement de regard -
Organisées depuis 33 ans en Métropole, par la suite à l’EPSMR, soutenues par l’Agence Régionale de Santé. Les Semaines d'Information sur la Santé Mentale (SISM) permettent à la population, tous les ans en début octobre, de débattre et d’être d’informée sur la santé mentale, lors des discussions autour d’une table ronde et échange d’expériences.
Les personnes qui présentent des troubles mentaux sont encore trop souvent victimes de préjugés. Ces idées préconçues ou taboues témoignent très souvent d’un manque d’information sur le sujet. Ce qui peut entrainer stigmatisation et discrimination envers ses personnes atteintes ou de leurs familles.
La SISM est l’occasion de mieux nous informer à une meilleure connaissance du sujet afin surtout que nous puissions changer le regard sur la santé mentale, et sur l’image de l’hôpital. C’est le moment ou jamais de briser les clichés et de se renseigner, pour soi ou ses proches.
Enfin, je dirais peu importe le trouble, la personne qui souffre a besoin d’empathie, d’être entourée, a besoin d’écoute et de patience de la part de tous mais aussi de ses proches. L’inclusion de ses personnes passe à mon sens par l’information, la sensibilisation, l’aide, l'orientation et une meilleure connaissance de la maladie. C’est l’objectif fixé dans le cadre de la semaine d’information sur la santé mentale organisée par l’EPSMR.