Les années se suivent et malheureusement se ressemblent... Depuis la rentrée 2018 plus de 4700 postes ont été supprimés dans le second degré au niveau national alors que le nombre d'élèves ne fait qu'augmenter (+99300). (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Dans notre académie, quelle que soit l’évolution des effectifs, la saignée continue. A la dernière rentrée, 56 postes ont été supprimés, alors que les effectifs augmentaient légèrement (+0,47%). A la rentrée prochaine, la baisse du nombre d’élèves envisagée de 0,50% entraîne la suppression de 55 postes d'enseignants.
Le ministère a donc décidé de n’améliorer ni nos conditions de travail ni les conditions d’études de nos élèves. Ce choix est purement idéologique et budgétaire. Il met en lumière les mensonges de notre ministre qui n’a de cesse de répéter que l’Education est une priorité…mais sans moyens.
Ces annonces se passent dans un contexte particulier. En effet, nous connaissons, depuis de nombreuses années, une crise de recrutement due aux conditions de travail et au déclassement social des professeurs. Dégrader davantage les conditions de travail ne permettra sûrement pas de juguler cette crise. Mais le ministère le souhaite-t-il seulement ?
La colère qui s’exprime avec le dernier mouvement social contre la réforme des retraites ne retombera pas avec de telles annonces. A tout cela, nous pouvons ajouter le rejet, par les enseignants, des contre réformes du ministère (réforme des lycées, du baccalauréat, de la formation…)
C’est pour cela que nous nous appelons tou(te)s les enseignant(e)s à participer aux journées d’action nationale durant tout le mois de janvier et à se tenir prêt(e)s, si besoin, dès la reprise, le 27 janvier.
Le Secrétariat Académique du SNES-FSU Réunion