La vie chère est un phénomène insupportable pour nos concitoyens ultramarins. Selon l’Insee, les prix sont supérieurs de 9% à La Réunion par rapport à l’Hexagone. Et même de 37% dans l’alimentaire ! Qui accepterait des prix si élevés dans l’Hexagone ? (Photo d'illustration RB/www.imazpress.com)
Face à cette situation, le gouvernement défend un projet de loi relatif à la vie chère. Il est, à ce stade, insuffisant.
J’avais appelé le Gouvernement à intégrer un titre entier dédié à la production locale, notamment agricole, afin de faire baisser les prix alimentaires. Je n’ai pas obtenu gain de cause.
Hier, le projet de loi a été adopté en commission et comme l’indique la présidente LR Dominique Estrosi-Sassone, il s’avère décevant.
Nous ne sommes pas à la hauteur des enjeux !
L’examen en séance est mardi.
Nous sommes déterminés avec le groupe socialiste et notamment Victorin Lurel à faire des propositions concrètes pour nos concitoyens ultramarins.
La ministre Naima Moutchou est ouverte aux propositions des parlementaires pour enrichir le texte : nous la prenons au mot.
Je défendrai notamment la lutte contre la concentration verticale, la fin du blocage géographique sur les sites et plateformes, l’acquisition de licences ou de marques pour ne pas les déployer dans les Outre-mer, la capacité de l’INSEE de saisir la Deets, la personnalité juridique pour les OPMR, etc…
Au total, une trentaine d’amendements concrets pour lutter contre la vie chère.
Nous n’avons pas le droit à l’erreur.
Nos 3 millions de concitoyens ultramarins nous regardent.
