Ce jeudi 26 avril 2018, UNSA Police a réagi au sujet des violences commises dernièrement contre les forces de police. "Il est grand temps d'agir et de réagir" estime le syndicat. Nous publions son communiqué dans son intégralité ci-dessous.
Le temps du constat est révolu.
L'Unsa Police estime que le fait de dénoncer systématiquement ce phénomène, bien que nécessaire, n' apporte aucune solution concrète.
Il est grand temps d'agir et de réagir.
Les objectifs affichés de la future police de sécurité du quotidien (PSQ): Repenser les missions de police et recentrer les forces de l’ordre sur leur cœur de métier pour recréer un lien de confiance avec la population. Une police aux ambitions "renouvelées" avec des forces de l’ordre plus nombreuses et plus présentes sur la voie publique, une police "respectée" avec des agents mieux équipés et mieux protégés, sont actuellement bien loin d'être atteints, nous sommes aux antipodes de ce concept.
L'Unsa Police a saisi M. Le préfet de la Réunion afin d'organiser en urgence une table ronde avec l'ensemble des acteurs de la sécurité au quotidien (autorités administratives et judiciaires, associations, élus ou réseaux de transports). La sécurité est l'affaire de tous. Les phrases assassines, méprisantes et positions ambiguës envers les forces de l'ordre doivent cesser, certains élus doivent se ressaisir.
Il est inéluctable au regard du nombre de policiers victimes de violences volontaires en 2017 plus d'une cinquantaine et du bilan alarmant du 1er trimestre 2018 plus d'une vingtaine, de mettre en place des actions fortes, ciblées préventives mais également répressives.
Il n'est plus à l'ordre du jour pour notre organisation de se limiter à énumérer les fonctionnaires de police blessés, la nature de leurs blessures ou les jours d'ITT.
L'ensemble des acteurs de la sécurité doivent prendre leur responsabilité, objectif enrayer ce processus de violences qui pourrait conduire à terme à l'instauration de zone de non droit.
