Patrick Tauran nommé responsable de la communication du Séchoir

Sakifo: "Gogo", l'homme orchestre s'en va

  • PubliĂ© le 29 juillet 2012 Ă  14:00
Patrick "Gogo" Tauran

Patrick "Gogo" Tauran, quitte le Sakifo Musik Festival pour de nouvelles aventures. À compter du lundi 6 août 2012, il prendra les rênes de la communication du Séchoir à Saint-Leu. Un "retour aux sources" pour celui qui y avait fait ses débuts. Avec un pincement au coeur, il revient pour Imaz Press Réunion sur les moments les plus marquants du Sakifo. "Une belle aventure", selon lui, qui "n'est peut-être pas finie".

* Vous quittez l'aventure Sakifo après bientôt 10 ans au poste de responsable de la communication, pourquoi ?

"Sakifo reste une belle aventure tant on reçoit sur le plan humain. Mais c'est une expérience qui demande beaucoup d'investissements. Aussi douloureux que soit ce départ, j'avais besoin de recul, de me retrouver. Mais cela ne veut pas dire que c'est tout à fait fini. Je n'hésiterai pas à aider si Jérôme Galabert m'appelle".

* Vous revenez à vos premiers amours, Le Séchoir, où vous avez exercé un moment...

"Oui, j'ai rejoint l'équipe du Séchoir en 2003. À l'époque, je travaillais dans un collège de Piton Saint-Leu, où j'ai été repéré par Jérôme Galabert, qui dirigeait la structure. Je l'ai suivi ensuite sur le Sakifo. C'est effectivement un retour aux sources. Je suis natif de Saint-Leu et j'y habite toujours. Et avec le départ de Lise (Dany-Ruinet - ndlr), l'opportunité s'est présentée".

* Quel est votre meilleur souvenir du Sakifo?

"Le meilleur souvenir reste la première édition. C'était le début de l'aventure. Il y avait cette innocence qui faisait qu'on était euphorique. Mais, il y a aussi l'hommage fait à Alain Peters en 2007. C'est un souvenir impérissable".

* Et le plus mauvais ?

"Je n'ai pas vraiment de mauvais souvenir. Les éditions se suivent et se ressemblent. Mais il est vrai que c'est une aventure qui demande beaucoup. Et il n'était pas rare d'avoir, après le festival, des coups de blues".

* Vos grands moments ?

"Il y a eu beaucoup de grands moments : les concerts, les artistes. Mais ce que je retiens avant tout c'est le côté humain, le contact avec ces derniers".

* Justement, une anecdote Ă  propos d'un artiste ?

"En 2011, avec Yuri Buenaventura. C'est un artiste avec qui j'avais travaillé auparavant au Séchoir. Il s'est souvenu de moi huit années après. On s'est raconté nos délires de l'époque. Ca fait plaisir".

* Il y a eu aussi la polémique avec le rappeur Orelsan lors de l'édition 2012...

"On en a pris plein la gueule mais cette dernière édition reste tout de même l'une des plus belles. L'équipe a été soudée et solidaire pour passer ce cap. Mais il est sûr que deux éditions comme cela, je n'en ferai pas".

* Comment voyez-vous votre avenir professionnel maintenant?

"J'ai toujours soutenu Le Séchoir. C'est l'un de mes plus gros projets. J'ai toujours eu la conviction de l'utilité de la culture à La Réunion. Je donnerai toujours un coup de pouce aux associations qui auront besoin de moi".

* D'autres projets ?

"Oui, toujours dans le domaine de la culture mais plus personnels. Je n'en dirai pas plus. Mais sans prétention, on entendra bientôt parler de moi. Le premier de ces projets devrait voir le jour d'ici la fin de l'année ou début 2013".

Propos recueillis par Émilie Sorres pour
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4 Commentaires
tonton
tonton
13 ans

mon neveux adoré,si une porte en argent se ferme une porte en or s'ouvre devant nou néna la race reculé pour mieux sauter parfois mérite certain sacrifice Gogo go go go bon départ

yvon
yvon
13 ans

Sakifo y perde un élément de grande valeur c'était le bras droit de Jerome, d'ailleurs toute l'équipe mi tir mon chapo pou zot professionnalisme, zot sang froid face à la censure (Orelsan).
Pressé de savoir quel est son projet fin année 2013... Gogo le kaf nou lé la tient bo largue pa... merci pour ta collaboration avec le média des radios associatives!

sky
sky
13 ans

Comment il vont faire au sakifo

Musiciens
Musiciens
13 ans

Bon vent man, le Sakifo ne sera plus tout à fait pareil sans toi. J'espère revoir ta silhouette et ta bonne humeur au détour d'une scène dès la prochaine édition