L'inspection initiale du débris d'avion issu d'un Boeing 777 - retrouvé sur le littoral de Saint-André le 29 juillet dernier - s'est terminée ce mercredi 19 août 2015. L'annonce a été faite par le Bureau australien de sécurité des transports qui mène l'enquête au sujet de la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines. (photo Yannick Pitou / RTL Réunion)
Toujours mobilisée pour les recherches d'éventuels débris dans l'océan Indien, l'Australie suit de près l'analyse du flaperon retrouvé à Saint-André. Le morceau d'aile avion est à présent au laboratoire de la Délégation générale de l'armement Techniques aéronautiques, situé à Balma, près de Toulouse.
"L'équipe d'enquête dirigée par les Français pour examiner le flaperon a conclu la première phase de son travail d'inspection. Les autorités françaises, en consultation avec la Malaisie, travaillent de concert pour apporter le plus rapidement possible des informations complètes et fiables", a annoncé le Bureau australien de sécurité des transports sur son site internet.
Pour rappel, depuis la découverte du morceau d'aile sur le littoral de l'Etang Bois-Rouge, l'enquête en France est menée sous l’autorité du parquet de Paris. Serge Mackowiak, le procureur de la République adjoint de Paris a annoncé qu’il y a de "très fortes présomptions" que la pièce provienne du vol MH370 de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014.
De son côté, Najib Razak, le premier ministre de la Malaisie a été moins prudent lors d'une allocution télévisée. "C'est avec un coeur très lourd que je dois vous dire qu'une équipe internationale d'experts a conclu que le débris trouvé sur l'île de La Réunion provient effectivement du vol MH370", avait-il annoncé. Cette déclaration avait été considérée comme un peu précipitée par les familles de victimes.
Ces dernières, sceptiques sur l'enquête internationale menée par les autorités malaisiennes, souhaitent se rendre à La Réunion afin de voir le lieu où a été découvert le débris d'avion. Les proches des personnes disparues - majoritairement Chinoises - souhaitent également participer aux opérations de recherches. Malgré de nombreux débris retrouvés, le dispositif lancé par Paris pendant une dizaine de jours n'a rien donné de concret.
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Je ne vois pas l'intérêt pour ces familles de venir ici, mis à part de chercher des certiudes, faire leur deuil : on n'est pas en Malaisie, et les recherches sont a priori sérieuses.
Et participer aux recherches: on est plus dans le geste, le symbole, que l'utilité...
Même si je les comprends: fausses informations des autorités malaises, douleur de la perte d'un être proche...