Le deuxième tour des élections départementales a vu un regain de participation à La Réunion (51,12 % contre 43,81 % lors du premier tour). Mais les résultats ont surtout confirmé le large succès de l'Union de la droite UMP-UDI-Objectif Réunion qui se dirige vers une majorité d'au moins 28 sièges (sur 50) au sein du futur conseil départemental. Le parti socialiste a lui vécu une douloureuse soirée et ne sera représenté que par 6 élus, soit à peine plus que le PCR, qui est parvenu à conserver 4 sièges.
Après un premier tour n'ayant vu que deux binômes élus (un pour l'Union de la droite, un pour le parti socialiste), le deuxième tour des élections départementales a livré son verdict, confirmant la tendance favorable à la plateforme UMP-UDI-Objectif Réunion. Celle-ci a en effet vu la victoire de 13 nouveaux binômes ce dimanche, en plus du succès de Nassimah Dindar et de Serge Hoarau à Saint-Denis lors du premier tour.
La droite réalise d'ailleurs deux autres gros coups dans le chef-lieu, avec les victoires de Nadia Ramassamy et Alain Armand dans le canton 9 (Chaudron, Sainte-Clotilde) et de Jean-Jacques Morel et Graziella Boustoini dans le canton 11 (La Trinité, Montgaillard, Bellepierre).
Seule ombre au tableau de l’union, la défaite surprise dans le canton de Saint-Paul 3 de Yoland Velleyen, soutenu par la plateforme UMP-UDI-Objectif Réunion et par le maire Joseph Sinimalé, mais battu par le tandem divers droite Giovanny Poire/Jacqueline Henry.
L’Union de la droite obtient une majorité garantie de 28 sièges, à laquelle devraient de plus se greffer d’autres élus parmi les 4 binômes divers droite victorieux ce dimanche, à l’image d’un Jean-Marie Virapoullé ou éventuellement d’un André Thien-Ah-Koon.
Face à ces 36 élus de droite au total, la gauche doit se contenter de la portion congrue. Le PS perd ainsi quasiment la moitié de ses élus, passant de 11 à 6, et encore avec un Philippe Leconstant élu d’un souffle face à Bruno Mamindy-Pajany dans le canton de Saint-Benoît 2.
Surtout, le parti socialiste ne possède plus qu’un seul canton à Saint-Denis. Il a été notamment délogé du Chaudron et n’a dû son salut qu’au seul succès de Gérald Maillot et Yvette Duchemann dans le canton 12 (Saint-Denis 4). Un gros coup dur pour Gilbert Annette.
Le PCR, lui, est parvenu à sauver la face tant bien que mal, malgré le sévère revers de Jean-Yves Langenier au Port, où le PLR d’Huguette Bello et Olivier Hoarau a confirmé son implantation. Le succès de Philippe Robert à La Possession et celui de Maurice Gironcel sur le canton de Saint-André 1 offrent ainsi 4 sièges au parti communiste, ce qui n’est finalement pas si mal...
Reste le LPA centriste de Thierry Robert, qui n’aura pas réussi à limiter le succès de la droite malgré les appels du député-maire de Saint-Leu. Il ne sera représenté que par 2 élus au sein du futur conseil départemental, ne parvenant toujours pas à s’imposer en dehors de son fief saint-leusien.
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Une véritable claque pour le clan Sinimalé sur le canton 19. Votre politique de "pacotille" a été bousculée. Peut-être, bientôt la poussière???...
La véritable information, le véritable coup de tonnerre est à mettre au crédit de Giovanny Poire, sur le canton 19, quasi inconnu qui met au tapis le 1er adjoint et le maire. L'heure des remises en cause a sonné. Une nouvelle génération de politiques est en train d'émerger, tremblez dinosaures ! La victoire de la droite comme écran de fumée, ne peut occulter ce signe fort envoyé en direction des élus cumulards et déconnectés de la réalité du terrain.
On parle des enfants de ... qui sont élus et on oublie à chaque fois Madame MONDON. Elle aussi est fille de ... peut-être pas Maire mais tout comme. Surement que le fils TAK ne sait pas faire ou comme le fils VERGES il ne passe pas avec la population.