"Les entrées de l'universités et des facultés seront totalement bloquées ce mardi 24 février 2009", a indiqué Gilles Leperlier, président de l'Unef. C'est ce qui a été décidé lors de l'assemblée générale de ce lundi 23 février où plus de 500 personnes, étudiants et enseignants, étaient réunies. La mobilisation contre la réforme du statut des enseignants-chercheurs et contre la précarité des étudiants se durcit. La liste des revendications des grévistes s'allonge encore. Ils demandent le retrait de la loi LRU (loi relative aux libertés et responsabilités des universités).
174 voix en faveur du blocage contre 28 voix s'y opposant, tel est le résultat du vote qui a eu lieu lors de l'assemblée générale réunissant plus de 500 personnes ce lundi 23 février 2009. Le campus du Moufia sera par conséquent bloqué "totalement" par les étudiants grévistes. "Nous allons bloquer les entrées de l'université mais aussi les entrées des différentes facultés", prévient Gilles Leperlier, président du syndicat étudiant Unef (Union nationale des étudiants de France).D'autres sujets ont été abordés durant l'assemblée générale, notamment la loi portant sur l'autonomie des universités, "cause principale des problèmes actuels", selon le président de l'Unef. Après discussions, les étudiants ont voté en faveur de l'abrogation de cette loi. La liste des revendications des étudiants s'allonge donc. Gilles Leperlier a aussi réagi aux annonces faites par le président Nicolas Sarkozy concernant l'augmentation de l'aide au logement. Jusqu'à 50? d'aides seront allouées aux classes les plus défavorisées. "C'est pas avec des mesurettes qu'il va débloquer la situation. 50? d'économie pour le logement est une bonne chose mais seulement à court terme".
Les étudiants grévistes réfléchissent à d'autres actions, notamment pour le jeudi 26 février, journée de grève nationale. En attendant, une assemblée générale est prévue mardi 24 février "dans l'après-midi" pour décider des suites à donner au mouvement.
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