Les 70 000 Réunionnais de confession musulmane célébrent ce mercredi 1er octobre 2008 l'Eïd el fitr ("la fête où l'on mange" en arabe) marquant la fin du ramadan et du jeûne qu'ils ont observé pendant un mois du lever au coucher du soleil. Ce mercredi matin une grande prière commune a réuni un millier de fidèles au vélodrome de Champ-Fleuri à Saint-Denis<br /> Eïd moubarak (bonne fête) à tous les Musulmans de La Réunion.
Ce mercredi matin 1er octobre 2008, plusieurs centaines de fidèles se sont rassemblés à la grande mosquée de Saint-Denis pour la prière de l'Eïd marquant la fin du ramadan. Plus d'un millier de croyants, essentiellement sunnites, se sont aussi donnés rendez-vous à Champ Fleuri dès 6 heures du matin. Après un discours en français sur le ramadan de Mufti Yahya Ravate, le Kouthba, prière en arabe, a été prononcé vers 6H45 par Kari Chafik Ali.Ce grand rassemblement en périphérie de la ville a été initié il y a une quinzaine d'années par Dargaï, le mufti des Lataniers. "C'est avec un peu de nostalgie mais beaucoup d'émotion que nous avons enfin retrouvé le site du vélodrome sur lequel nous avions commencé nos premières prières de l'Eïd avant les travaux", a déclaré Salim Motara, l'un des organisateurs de cette prière à ciel ouvert pour les Sunnites. Les Chiites de Saint-Denis ayant prié dans leur mosquée au Moufia.
Quelques centaines de musulmans se sont ensuite rendus au cimetière. Cette visite aux morts se fait traditionnellement entre la prière de l'aube et l'Eïd. Visites familiales et amicales devraient ponctuer le reste de la journée.
Après un mois de jeûne, ils partageront un repas festif en famille. Les croyants s'étaient abstenus de boire, de manger et d'avoir des relations sexuelles du lever du jour à la tombée de la nuit depuis le 2 septembre.
Pour la communauté musulmane, la fin du ramadan est la petite fête (Eïd el Seghir en arabe) avant l'Aïd el Kébir (la grande fête) célébrant la piété d'Abraham.
Selon les textes sacrés musulmans, pour éprouver la foi du prophète Abraham, Dieu lui a demandé de tuer son fils unique. Au moment où le père allait procéder au sacrifice de son enfant, Dieu lui a
envoyé un agneau et lui a ordonné de le sacrifier à la place du jeune garçon.
C'est cet acte de foi que célèbre l'Eïd el Kébir ou Eïd el Adha (la fête du sacrifice).
0 Commentaires