À 17 heures 30, ce mardi 3 juillet 2012, l'incendie qui ravage des champs de cannes, chemin des Épinards à Domenjod (Saint-Denis) était sous contrôle. Attisées par un vent fort, les flammes menaçaient depuis le milieu de journée la vingtaine d'habitations située aux alentours. Plusieurs maisons avaient été évacuées par mesure de précautions. Arrivant de plusieurs casernes, une trentaine de pompiers ont lutté pied à pied contre le feu. Un hélicoptère a été appelé en renfort. Trois adolescents sont actuellement entendus au commissariat Malartic. Ils sont soupçonnés d'avoir allumé le feu après le départ du premier incendie.
"Cela fait quatre ans que j'habite dans le quartier, c'est la troisième fois qu'un incendie se déclare dans les cannes, mais c'est la première fois que les flammes atteignent une telle violence" s'exclame Tatiana, résidente du chemin des Épinards. "Tous les ans à la même période, c'est la même chose", déplore, pour sa part, Rebecca, dont la maison borde le champ de cannes.Le sinistre a éclaté vers midi dans un premier champ situé derrière le centre pénitentiaire de Domenjod. Les flammes, tout de suite très hautes en raison du vent, se sont rapidement propagées aux autres champs de cannes et à la végétation. Un énorme panache de fumée était visible de Saint-Denis et de Sainte-Marie. Le feu s'est rapproché dangereusement des maisons, mais les pompiers, aidés par les habitants, sont arrivés à le contenir. Par mesure de sécurité, les pompiers ont demandé à des familles de quitter temporairement leurs maisons.
En début d'après-midi le vent s'est calmé et l'incendie a baissé d'intensité. Ce n'était qu'une accalmie. Le vent s'est remis à souffler vers 14 heures 40 redonnant plus de force encore aux flammes. Ce qui renforçait encore l'inquiétude des riverains. Gérald Maillot, adjoint à la mairie de Saint-Denis, s'est également rendu sur les lieux.
À 15 heures 30. Certaines personnes ont pu regagner leur domicile. À 17 heures 30, le sinistre a été circonscrit.
L'origine de l'incendie n'a pas encore été déterminée. Mais pour certains riverains, la piste criminelle semble la plus plausible.
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