Le premier panneau signalant les radars fixes sera retiré d'ici un mois. L'annonce a été faite ce mercredi 8 juin 2011 par Serge Bideau, sous-préfet de Saint-Benoit en charge de la sécurité routière. Il venait de terminer une réunion de concertation en présence d'élus, d'usagers de la route et d'acteurs de la sécurité routière. Deux radars pédagogiques seront installés dans l'île.
D'ici la fin de l'année 2011, les panneaux signalant les radars fixes seront bel et bien supprimés à La Réunion. La première suppression sera d'ailleurs effective d'ici la fin du mois. Une décision annoncée ce mercredi lors d'une réunion de concertation à la Préfecture rassemblant élus, parlementaires, experts de la sécurité routière et usagers de la route. Demandée par le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, "cette réunion avait pour but d'expliquer les mesures prises par le gouvernement le mercredi 11 mai 2011, notamment la mesure phare sur la suppression de ces panneaux", explique Serge Bideau. "La polémique était là et il fallait y mettre fin", a-t-il souligné.En ce qui concerne la mise en place des radars pédagogiques, le sous-préfet indique qu'un radar pédagogique est prévu à La Confiance à Saint-Benoît. "Un deuxième pourrait être installé au lieu-dit La Veuve à Saint-Leu", poursuit-il. Aucune date n'est pour le moment avancée. Les participants à cette réunion de concertation ont huit jours pour suggérer l'implantation de ces radars.
Cinq radars supplémentaires, fixes ou mobiles, dont un "mobile mobile", (embarqué directement dans le véhicule des forces de l'ordre), ont été commandés par la préfecture.
Rappelons que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait indiqué le mardi 24 mai 2011, que le démontage en cours des panneaux signalant les radars fixes était suspendu jusqu'à ce que se tienne une concertation locale.
Annoncée le mercredi 11 mai 2011, la mesure visant à retirer ces panneaux avait provoqué la colère, au niveau national, de plusieurs députés UMP. 73 d'entre eux avaient d'ailleurs adressé un courrier de protestation au gouvernement à ce sujet, estimant que "les Français ne comprennent pas le sens de cette mesure".
Le gouvernement avait également annoncé vouloir "durcir les sanctions contre la vitesse et l'alcool au volant, notamment en sanctionnant un taux d'alcoolémie supérieur à 0,8 g/l par un retrait de 8 points sur le permis, au lieu de 6". Les excès de vitesse de plus de 50 km/h deviendront des délits.
Émilie Sorres pour
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