La route du littoral restera encore fermée à la circulation des véhicules légers pendant au moins deux semaines. C'est ce qui a été indiqué à l'issue de la réunion du comité de suivi qui a eu lieu ce mardi 28 mars 2006. Une piste ayant été dégagée côté mer, des convois de poids lourds auraient pu avoir lieu à partir de ce mercredi. Les transporteurs ont préféré repousser cette ouverture à vendredi afin que les conditions de sécurité soient renforcées
Un convoi d'une quinzaine de camions est néanmoins passé mercredi à 6 heures. Il est allé ravitailler en charbon la centrale thermique de Bois Rouge (Saint-André). L'unité produisant une partie de l'électricité utilisée, il est important qu'elle soit correctement approvisionnée.Sur la route, les engins de travaux publics continuent de déblayer les dizaines de milliers de tonnes de rochers qui sont tombées sur les 4 voies de circulation vendredi à l'aube tuant deux personnes et blessant deux autres. Une piste a été dégagée côté mer. Elle aurait pu être mise en service pour des convois de poids lourds dès ce mercredi. Estimant que ces passages se feraient dans des conditions de sécurité encore trop précaires pour les chauffeurs, les transporteurs ont préféré que la mise en service soit repoussée à vendredi.
Les automobilistes devront attendre beaucoup plus longtemps. En effet, le comité de suivi de la route du littoral qui s'est réuni mardi en préfecture ne prévoit pas de réouverture aux véhicules légers avant au moins deux semaines. "Le rapport d'expertise, commandé par Dominique Perben, Ministre des Transports et de Équipement devrait être remis dans quelques jours. Celui-ci déterminera la réouverture aux véhicules légers, dans des conditions de sécurisation satisfaisantes" indique à ce propos un communiqué rendu public par la préfecture.
Par ailleurs, un vaste chantier de pose de filets sur la falaise sera lancé en mai. Les travaux, qui dureront deux ans, coûteront 83 millions d'euros financés à parts égales par l'Etat et le conseil régional.
Le communiqué conclut en notant que l'État souhaite accélere le processus prévisionnel d'étude afin "de trouver une solution unique permettant de rechercher les voies d'un financement et d'une réalisation la plus rapide possible, tout en gardant à l'esprit que toute solution engagerait des travaux étalés sur 10 ans minimum".
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