Prison de Domenjod : un détenu agresse violemment un surveillant, il va être examiné par un psychiatre

  • Publié le 3 décembre 2025 à 16:07
  • Actualisé le 3 décembre 2025 à 16:22
 prison de Domenjod

Le 25 octobre 2025, un surveillant pénitentiaire de Domenjod a été violemment frappé par un détenu en état de récidive. L’affaire, examinée ce mercredi 3 décembre en audience correctionnelle, a été renvoyée pour expertise psychiatrique (Photo rb/imazpress.com)

À 7 heures du matin, le 25 octobre 2025, les surveillants du centre pénitentiaire de Domenjod ouvrent la cellule de Brice M. La vidéo, projetée lors de l’audience du tribunal correctionnel ce mercredi 3 décembre, ne comporte aucun son.

On y voit d’abord les deux surveillants qui attendent à la porte de la geôle. "Il était en train de jeter des papiers à la corbeille" explique la victime dans son audition.

Quelques secondes passent, puis le prisonnier surgit brusquement et assène deux violents coups de poing au visage d’un des deux matons. Ce dernier, qui affirme n’avoir jamais eu de difficulté avec ce détenu auparavant, raconte avoir été totalement surpris par l’explosion de violence. Sur les images, on observe ensuite le mis en cause s’éloigner dans le couloir en continuant à boxer dans le vide à toute vitesse avant qu'il ne disparaisse du champ de la caméra.

 - Il avait déjà agressé des codétenus -

Brice M.,  la trentaine, qui compte six condamnations – dont quatre pour violences – avait déjà agressé des codétenus par le passé. Condamné en mars 2025 selon la procédure de plaider coupable pour des faits similaires, il bénéficie d’un suivi psychiatrique en détention et reçoit un traitement médicamenteux.

Son avocate, Me Juliana Duque Azuero, a demandé au tribunal d'ordonner une expertise psychiatrique afin de déterminer si ce traitement a pu déclencher ou amplifier une perte de contrôle. En garde à vue, le détenu a expliqué avoir agi en raison de ses "problèmes psychologiques", assurant s’être excusé et n’avoir rien contre le surveillant visé. Il a écopé de 30 jours de quartier disciplinaire à la suite de l’agression.

La procureure a indiqué ne pas avoir jugé utile de requérir une expertise, exprimant des doutes sur l’intérêt de cette démarche. Le tribunal a toutefois fait droit à la demande de la défense. Interrogé à la barre, Brice M., vêtu d'un short et d'un tee-shirt négligé, savates deux doigts, n’a lâché que quelques mots – "problème mental" – sans parvenir à formuler davantage.

Le détenu sera jugé le 30 janvier 2026, le temps que l’expertise psychiatrique soit réalisée.

is/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
Christi
Christi
13 heures

Il faut le mettre au cachot et a l'isolement pour une durée illimitée.