Mis en cause dans une affaire supposée de harcèlement moral l'ex DGS, le deuxième adjoint à la mairie et le directeur de cabinet du maire devaient être jugés ce vendredi 13 juin 2025 par le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Comme l'a annoncé Imaz Press dès ce mercredi, l'affaire a été renvoyée au 30 janvier 2026. Ce sont les citations des mis en cause, tous présumés innocents, qui ont motivé ce renvoi (Photo : rb/www.imazpress.com)
L'ex DGS de la mairie de Saint-Paul, Valérie Picard, du deuxième adjoint à la mairie, Sébastien Guyon et du directeur de cabinet du maire, Mustapha Omarjee n'ont pas fait le déplacement jusqu'au tribunal de Saint-Denis ce vendredi matin.
Un seul avocat de la défense, Maître Sébastien Navarro, s'est présenté devant les juges. Il a demandé le renvoi de l'affaire en expliquant que les citations à comparaitre des mis en cause ont été envoyées trop tard pour permettre à la défense pour se préparer.
Il a été entendu et le procès a donc été renvoyé au 30 janvier 2026.
On se souvient que l'affaire démarre en 2022 lorsque Tristan Florian, premier adjoint au maire, saisit personnellement le parquet de Saint-Denis pour signaler des faits de harcèlement.
- Plusieurs plaintes contre l'ex directrice générale des services de Saint-Paul
Pour rappel, cette affaire de harcèlement moral présumé démarre en 2022 lorsque Tristan Florian, premier adjoint au maire, saisit personnellement le parquet de Saint-Denis pour signaler des faits de harcèlement.
Une enquête est alors confiée aux gendarmes de la section de recherches de Saint-Denis. Les témoignages de différents agents décrivent "des méthodes de management d'un autre temps, des comportements répétés qui dégradent les conditions de travail et affectent la santé".
La directrice générale des services, Valérie Picard, est particulièrement visée par plusieurs plaintes. Des démissions et des arrêts maladies viendraient corroborer les agissements qualifiés de "toxiques" de cette dernière avec la complicité présumée de Sébastien Guyon et Mustapha Omarjee.
Deux femmes, cadres de la mairie de Saint-Paul sont parties civiles au procès et espèrent être reconnues en tant que victime par la justice.
Depuis le début de cette affaire, Tristan Florian a démissionné de son poste de premier adjoint et Valérie Picard ont quitté la collectivité saint-pauloise.
is/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Peut-on être "adjoint à la mairie et le directeur de cabinet du maire", là il y a un gros problème juridique.
Quitter la Mairie St Pauloise et se mettre à l’abris à la Région. Ça ne s’invente pas….