La jeune fille avait été poignardée et éviscérée

Assassinat de Vanina : 30 ans de réclusion pour Ridaï-Mdallah Mari

  • Publié le 7 février 2022 à 20:54
  • Actualisé le 8 février 2022 à 06:34

Ridaï-Mdallah Mari, 32 ans, a été condamné à 30 ans de réclusion, avec une peine de sureté de 20 ans, par la cour d'assises. Il a été reconnu coupable de l'assassinat d'une jeune fille de 19 ans, étudiante en médecine, le 3 mai 2018 à la Convenance (Sainte-Marie). L'auteur des faits avait poignardé et éviscéré Vanina Galais, 19 ans, car il pensait que "c'était le diable". Ses propos avaient jeté le doute sur son état mental, mais les psychiatres ont estimé qu'il n'y avait pas d'abolition ou d'altération du discernement. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

A l'audience, l'accusé a répété qu'il avait tué la jeune fille "pour sauver l'Humanité". "Vous irez tout en enfer" a-t-il aussi dit à la cour. Les requisitions de l'avocate générale, Emmanuelle Barre, ont été entendues : elle avait requis 30 ans de réclusion avec 20 ans de sûreté, contre l'accusé, fiché S et déja défavorablement connu de la justice avant le meurtre de la jeune victime.

Les faits, qualifiés de "grande sauvagerie" par Eric Tuffery, alors procureur de la République à Saint-Denis, s'étaient produits dans la nuit du mercredi 2 mai au jeudi 3 mai 2018 dans l'appartement qu'occupait Ridaï-Mdallah Mari dans le quartier en général calme de la Convenance de Sainte-Marie.

Alarmés par les cris de la jeune fille et le bruit venant de l'habitation, des voisins avaient prévenu les forces de l'ordre peu après minuit.

A leur arrivée sur place, les hommes du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) avaient dû longuement parlementer avec l'homme qui s'était retranché chez lui. Lorsque l'assaut avait été donné, les gendarmes avaient découvert  à l'intérieur de l'appartement une scène témoignant d'une grande violence.

La jeune fille était déjà décédée, victime de multiples coups de couteau. Ridaï-Mdallah Mari était très agité et les gendarmes avaient dû faire usage de leur taser pour le maîtriser.

Regardeé l'interview du procureur réalisée à l'époque des faits :

Vanina et son agresseur avaient fait connaissance à un arrêt de bus peu de temps avant les faits. Le soir du drame, elle se rendait pour la première fois au domicile de son agresseur.

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