Cour d'assises

Assassinat de Vanina : la perpétuité pour Ridaï-Mdallah Mari

  • Publié le 5 mai 2023 à 16:54
  • Actualisé le 5 mai 2023 à 17:20

Ridaï-Mdallah Mari a été condamné à la réclusion à perpétuité pour avoir donné la mort dans des conditions atroces à Vanina Galais, 19 ans. Les faits s'étaient produits en mai 2018 à Sainte-Marie. Le 7 février 2022, celui qui est surnommé "le boucher de la Convenance" avait été condamné à 30 ans de réclusion. Il a fait appel et sa peine a été alourdie.

Vanina Galais, étudiante en médecine, a été assassinée à la Convenance à Sainte-Marie le 3 mai 2018. Ridaï-Mdallah Mari, 32 ans, l'avait poignardée et éviscérée. Il avait déclaré que la jeune femme était "le diable". Ses propos avaient jeté le doute sur son état mental, mais les psychiatres ont estimé qu'il n'y avait pas d'abolition ou d'altération du discernement.

Ridaï-Mdallah Mari, fiché S et déjà défavorablement connu de la justice avant le crime, avait été condamné une première fois à 30 ans réclusion en février 2022.

Il avait fait appel de cette décision et a donc été jugé en en appel au cours d'une audience qui a duré quatre jours. La peine de perpétuité prononcée vendredi est conforme aux réquisitions de l'avocate générale, Emmanuelle Barre.

Les faits, qualifiés de "grande sauvagerie" par Eric Tuffery, alors procureur de la République à Saint-Denis, s'étaient produits de nuit dans l'appartement qu'occupait dans ce quartier en général calme de Sainte-Marie.

Alarmés par les cris de la jeune fille et par le bruit venant de l'habitation, des voisins avaient prévenus les forces de l'ordre

A leur arrivée sur place les hommes du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) avaient dû longuement parlementer avec l'homme qui s'était retranché chez lui.

Lorsque l'assaut avait été donné, les gendarmes avaient découvert  à l'intérieur de l'appartement une scène témoignant d'une scène d'une grande violence. Lors de son arrestation, l'homme avait indiqué avoir tué la jeune fille "car elle était le diable".

Lors de son premier procès, Ridaï-Mdallah Mari, avait affirmé avoir tué la jeune fille "pour sauver l'Humanité". "Vous irez tout en enfer" avait-il aussi menacé la cour.

Jeudi, au troisième jour de son procès en appel, l'accusé a lancé : "je ne regrette rien ! Si je devais le refaire, je le referais. Je n’ai pas de regrets d’avoir tué le diable".

La jeune fille et son agresseur avaient fait connaissance à un arrêt de bus peu de temps avant les faits. Le soir de drame elle se rendait pour la première fois au domicile de son agresseur.

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