Un homme de nationalité sri-lankaise s'était retranché ce mardi 31 août 2021 dans le local de la Croix-Rouge avec quatre enfants, muni d'une arme blanche. Après intervention des secours, des forces de l'ordre et mobilisation du RAID, le forcené avait été interpellé et placé en garde à vue. Les enfants avaient été pris en charge. L'incident n'a fait aucun blessé. Selon son avocate, l'homme avait cédé à un geste désespéré pour alerter sur sa situation, alors qu'il réclame l'asile politique. Son procès qui devait avoir lieu ce vendredi 3 septembre est reporté au 4 octobre. Selon Réunion la 1ère, il est maintenu en détention jusqu'à cette date. (Photo rb/www.ipreunion.com)
Mardi 31 août, un homme de nationalité sri-lankaise s'est retranché dans le local de la Croix-Rouge, situé quartier Bellepierre à Saint-Denis. Il était accompagné de quatre enfants, certains en bas-âge. Selon la police, il était muni d'une arme blanche.
Rapidement, un large dispositif de sécurité s'est mis en place. Les pompiers et le Smur ont été mobilisés, et le RAID a été enclenché.
Sur place, le commissaire Laurent Fraysse, directeur départemental adjoint de la sécurité publique, avait expliqué que l'homme avait "menacé de s'en prendre à eux (les enfants, ndlr) s'il n'était pas mis en contact avec son avocate". L'antenne du RAID a permis d'entrer en négociation avec l'individu et a fait venir son avocate, à sa demande.
Après deux heures d'opération, le forcené a été évacué à l'arrière du bâtiment et a pu être interpellé. Il a été immédiatement placé en garde à vue.
Les quatre enfants, eux, avaient été pris en charge par les secours et examinés dès leur sortie du local. Aucun d'entre eux n'avait été blessé, avait précisé la police le jour même.
L'avocate de l'homme sri-lankais a indiqué à la suite de cet événement que son client était arrivé par bateau en 2018, comme plusieurs embarcations cette année-là. Réfugié avec sa famille, il avait demandé l'asile politique, avait relayé son avocate sur plusieurs médias. Son geste désespéré ce mardi 31 août serait alors motivé par sa situation.
Attendu devant le tribunal ce vendredi 3 septembre, le ressortissant sri-lankais sera finalement jugé le 4 octobre prochain, son procès ayant été repoussé. Selon Réunion la 1ère, il restera en détention en attendant cette date.
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