L'homme qui avait menacé de faire sauter sa maison et tout un quartier de Sainte-Suzanne avec une bouteille de gaz le lundi 14 juillet 2025, reste en prison. La décision de maintien en décision a été prise par la chambre de l'accusation de l’instruction à Saint-Denis ce mercredi 30 juillet. L'homme aurait aussi tenté d’étrangler sa mère. Il sera jugé le 29 août 2025 par le tribunal correctionnel de Saint-Denis (Photo d'illustration www.imazpress.com)
L'homme d'une d’une trentaine d’années avait été interpellé dans la soirée du lundi 14 juillet 2025 après s’être retranché au domicile familial, menaçant de faire exploser la maison à l’aide d’une bouteille de gaz.
Sa mère, présente au moment des faits, a réussi à s’enfuir et à prévenir les secours. Les gendarmes, rapidement dépêchés sur place, ont entamé une longue négociation qui a duré près de deux heures, avant de parvenir à interpeller l’individu sans incident.
Fils unique, le trentenaire vivait au domicile de sa mère. Le soir des faits, il avait 1,46 g d’alcool par litre de sang au moment de son interpellation. Ce n’était pas la première fois que des faits de violence le mettant en cause étaient signalés.
- Plusieurs agressions -
Sa mère avait déjà porté plainte auparavant, dénonçant plusieurs agressions, dont une tentative d’étranglement avec un câble électrique, des coups portés alors qu’elle dormait, et même une tentative d’électrocution.
Les voisins évoquent des scènes de disputes fréquentes et une femme qui semblait de plus en plus abattue.
Présenté en comparution immédiate à délai différé, Jonas doit être jugé le 29 août 2025 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.
En attendant, il a donc comparu le mardi 25 juillet devant la chambre de l’instruction à Saint-Denis, pour demander sa remise en liberté en attendant son procès. À la barre, il affirme n’avoir aucun souvenir des violences, disant seulement "avoir pu faire peur à sa mère".
Entre-temps, elle a retiré sa plainte, envoyant deux lettres via la maison d’arrêt pour plaider en faveur de son fils. Elle le décrit comme "quelqu’un de bien", "travailleur" et "généreux".
Le parquet général s'était opposé fermement à sa libération. La chambre de l’instruction lui a donné gain de cause.
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