Arrêté le 2 octobre 2025 à l’aéroport Roland-Garros dans une affaire de trafic de stupéfiants, Warren M.*, 20 ans, a demandé ce mardi 21 octobre sa remise en liberté devant la chambre de l’instruction de Saint-Denis. Placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention le 6 octobre, il doit être jugé en comparution immédiate à délai différé devant le tribunal correctionnel le 26 novembre 2025. (Photo : sly/www.imazpress.com)
Tout commence le 2 octobre, lorsque les douanes contrôlent une passagère en provenance de métropole avec son bébé de trois mois. Dans ses bagages : 20 kilos de cannabis. L’enquête conduit rapidement à trois autres interpellations. Trois hommes attendaient la jeune femme dans une voiture garée au parking de l’aéroport, dont Warren M.
Interrogé, le jeune Portois donne d’abord une fausse adresse avant que les enquêteurs ne découvrent qu’il vit en réalité chez sa grand-mère avec son frère. Sur place, ils trouvent des éléments liés à des transferts d’argent et à l’achat de billets d’avion. Sur son téléphone, des photos montrent des pochons de cocaïne posés sur une balance et une main tenant une liasse de billets. Les enquêteurs soupçonnent une implication directe dans le trafic.
- Des déclarations divergentes -
La mère de famille mise en cause affirme qu’elle ignorait transporter de la drogue et accuse son mari et ses complices. Ce dernier a multiplié les versions contradictoires. Un autre suspect a refusé de donner accès à son téléphone portable selon les éléments de l'enquête. Warren M., lui, se limite à dire qu’il a "récupéré des gens à l’aéroport" mais nie toute participation à un trafic. Il assure avoir arrêté de consommer de la cocaïne un mois avant son interpellation.
Pour la représentante du parquet général, le maintien en détention est nécessaire : "Le dossier montre des flux financiers suspects, notamment des mandats de 1 000 euros, sans ressources connues." Elle souligne aussi la nécessité d’attendre les résultats complets de l’enquête bancaire.
L’avocate de Warren M. plaide au contraire pour sa remise en liberté sous contrôle judiciaire : "Mon client n’est pas un trafiquant, il n’était qu’un simple chauffeur. C’est son frère qui lui a demandé de venir chercher cette femme, il ignorait la présence de stupéfiants."
La chambre de l’instruction a mis sa décision en délibéré à mercredi 22 octobre 2025.
is/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
legalisation ,controle de l etat et pas d argent pour les dealers!
Stop au trafic de drogue
Totoche a zot même
"Un jeune Portois présumé complice, conteste sa détention provisoire" ... comme Sarkozy !