[LIVE] L'EI revendique les attentats

Attaques dans l'Aude : au moins trois morts, le preneur d'otages abattu

  • Publié le 23 mars 2018 à 19:43

L'auteur présumé de trois attaques à Carcassonne et Trèbes (Aude) a été tué vendredi lors d'un assaut mené par les gendarmes du GIGN dans le supermarché de Trèbes où il était retranché avec un gendarme pris en otage. Il est soupçonné d'avoir tué trois personnes et d'en avoir blessé trois autres, au cours des trois attaques. Le suspect, Redouane Lakdim, un franco-marocain de 26 ans, suivi un temps pour radicalisation, s'est réclamé du groupe jihadiste Etat islamique. Lequel a revendiqué les attentats

 

 

 

  • [CE QUE L'ON SAIT CE SOIR]

    • Le gendarme qui était retenu en otage -un lieutenant-colonel de 45 ans- a été gravement blessé par l'assaillant. Au cours de l'assaut, un autre gendarme, appartenant à l'antenne GIGN de Toulouse, a été blessé par balle à la jambe

    Le suspect, qui se réclamait du groupe jihadiste Etat islamique, est soupçonné d'avoir tué vendredi trois personnes et d'en avoir blessé trois autres, au cours de trois attaques.

    Redouane Lakdim, 26 ans, suivi un temps pour radicalisation, a tué vendredi matin le passager et blessé grièvement le conducteur d'une voiture qu'il a volée à Carcassonne, avant de tirer sur un CRS, touché à l'épaule. Il s'est ensuite rendu dans le supermarché de Carcassonne, où il a tué un employé et un client.

    • A l'intérieur du Super U, l'assaillant a blessé gravement le lieutenant-colonel de gendarmerie qui s'était proposé comme otage en échange de la libération d'une femme, ce qui a déclenché l'assaut des gendarmes de l'antenne GIGN de Toulouse.

    • L'État islamique a revendiqué les attaques

  • [ETAT ISLAMIQUE]

    Daech revendique les attaques survenues ce vendredi 23 mars après-midi dans l'Aude.

    Aamaq l’agence de propagande de #Daesh revendique l’attentat de #Trèbes et affirme que le terroriste a répondu à l’appel de l’Etat islamique de viser les pays de la coalition pic.twitter.com/4phBwwyD0t

    — TERROMAG (@ContreTerrorism) 23 mars 2018
  • [DÉCLARATION]

    Le preneur d'otages de Trèbes, nommé Redouane Lakdim, a agi "seul" selon Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur. Collomb salue l'"héroïsme" du gendarme qui s'est proposé comme otage.

  • [TRÈBES]

    Le gendarme retenu en otage dans le supermarché de Trèbes blessé par balle. 

  • L'assaut a été donné et le preneur d'otages a été tué par les forces de l'ordre. Le dernier bilan fait toujours état de trois morts.

    Aude: le preneur d'otages a été tué par les forces de l'ordre (sources proches enquête) #AFP

    — Agence France-Presse (@afpfr) 23 mars 2018

     

     

  • [OTAGE]

    Le suspect est actuellement retranché avec un gendarme dans le supermarché, pas d'autres otages indique l'AFP. 

     

  • Selon une source proche de l'enquête à l'AFP, le dernier bilan fait état de trois morts et de deux blessés.

    Trois morts et deux blessés dans trois attaques menées par le preneur d'otages à Carcassonne et Trèbes, selon une source proche de l'enquête #AFP

    — Agence France-Presse (@afpfr) 23 mars 2018

     

     

  • Selon 20 minutes et L'Indépendant, deux personnes ont été retrouvées à proximité de la caserne de CRS 57 à Carcassonne. Une personne serait morte, et l'autre blessée gravement. Des découvertes qui "seraient bien liées à la prise d'otage en cours au Super U de Trèbes"

  • [IL Y AURAIT TROIS MORTS]

    Plusieurs médias nationaux font maintenant état de 3 morts. "Une personne a été tuée vendredi matin d'une balle dans la tête à Carcassonne. Selon Bruno Bartoccetti, du syndicat SGP-Police, il aurait été assassiné par le terroriste actuellement retranché à Trèbes" indique ainsi lefigaro.fr.

  • [UN MILITAIRE S'ÉCHANGE CONTRE UN OTAGE]

    Citant une source proche du dossier, l'AFP "un officier de gendarmerie en service est actuellement au contact du preneur d'otages". Le figaro.fr affirme que "le militaire toujours présent dans le supermarché" "est un lieutenant-colonel de 45 ans, qui s'est échangé contre un otage".

    Selon l'AFP les forces de l'ordre ne sont pas encore en mesure de dire combien de personnes se trouvaient encore dans le supermarché, "une grande partie des employés et des clients du Super U ont réussi à prendre la fuite" précisent les enquêteurs.

  • [IDENTITÉ] 

    Un Marocain suivi pour radicalisation soupçonné d'être le preneur d'otages à Trèbes indique l'AFP.
     

    Un Marocain suivi pour radicalisation soupçonné d'être le preneur d'otages à Trèbes, selon une source proche de l'enquête #AFP

    — Agence France-Presse (@afpfr) 23 mars 2018

     

  • [QUI SONT LES VICTIMES]

    Selon ledauphine.com, c'est le chef du rayon boucherie au Super U qui a été tué. Il était âgé de 49 ans. "La victime était un sportif accompli, amateur de running et ancien membre du club local de VTT" ajoute le site d'information

    Selon La dépêche du Midi, un client du magasin aurait par ailleurs été tué.

  • La voiture de l'auteur présumé des faits a été retrouvée sur le parking du supermarché.

    Aude: la voiture de l'homme qui a tiré sur des CRS à Carcassonne retrouvée sur le parking du supermarché de Trèbes #AFP

    — Agence France-Presse (@afpfr) 23 mars 2018

     

     

     

  • ["PAS STABILISÉE]

    Selon la gendarmerie citée par l'AFP, "la situation n'est pas stabilisée" sur la scène de la prise d'otages. Pour sa part, Europe1 annonce que la plupart des clients et du personnel du Super U a pu s'enfuir du magasin au moment de l'attaque.

    La préfecture de l'Aude a annoncé sur Twitter que ce secteur "était interdit", demandant à la population de "faciliter l'accès aux forces de l'ordre".

  • [PREMIER MINISTRE]

    Selon le Premier ministre Edouard Philippe,"toutes les informations dont nous disposons laissent à penser qu'il s'agirait d'un acte terroriste" :
     

    #Trèbes : "Toutes les informations dont nous disposons laissent à penser qu'il s'agirait d'un acte terroriste", affirme le Premier ministre, Edouard Philippe, en déplacement à Mulhouse pic.twitter.com/wPaiYceNuR

    — franceinfo (@franceinfo) 23 mars 2018
  • [ÉCHAPPÉES]

    Selon ladepeche.fr, une vingtaine de personnes serait parvenue à quitter le Super U de Trèbes au moment où la prise d'otages a débuté. Un des clients évoque "un homme d'une trentaine d'années" qui "aurait sorti une arme en criant Allah Akbar". Il aurait ensuite affirmé : "Vous êtes en train de bombarder la Syrie, vous allez mourir".

     

    #Trèbes : une cliente du Super U, présente au moment du drame témoigne sur franceinfo

    Notre direct : https://t.co/PmcjXZoIf1 pic.twitter.com/EdIAbte07k

    — franceinfo (@franceinfo) 23 mars 2018
  • [GIGN ET HÉLICOPTÈRES]

    L'antenne du GIGN (groupement d'intervention de la gde Toulouse est arrivée sur place, avec le soutien du Raid et de la BRI (brigade de recherches et d'intervention), et trois hélicoptères survolent la zone.

    Le Premier ministre Edouard Philippe a jugé la "situation sérieuse".

  • [URGENT]

    Selon l'AFP, un bilan provisoire fait état de deux morts.

     

  • [CARTE] 

    Le lieu de la prise d'otages en cours dans la commune de Trèbes près de Carcassonne :

    Carte de localisation du Super U de Trèbes #AFP par@afpgraphics pic.twitter.com/ff1x8IJtIe

    — Agence France-Presse (@afpfr) 23 mars 2018
  • [LIEN]

    Selon les informations d'Europe 1, la préfecture de police de l'Aude a établi un lien entre les tirs sur des CRS en footing et la prise d'otages au Super U de Trèbes.

  • [UN À DEUX MORTS]

    Selon le commandant de gendarmerie contacté par l'AFP, une à deux personnes ont été touchées par balle et seraient décédées. "On a malheureusement une présomption de décès, mais on ne peut pas faire venir de médecin sur place pour le vérifier", a déclaré à l'AFP le général Jean-Valéry Letterman, qui commande l'ex-région de Languedoc-Roussillon.
     

    Une à deux personnes ont été touchées par balles et seraient décédées, lors d'une prise d'otages dans un supermarché à Trèbes, selon le commandant de gendarmerie #AFP

    — Agence France-Presse (@afpfr) 23 mars 2018

     

     

  • Voici les premières images vidéo de la prise d'otages diffusées par France 3 Occitanie

  • [LE MAIRE ANNONCE UN MORT]

    Selon le maire de Trèbes, Eric Ménassi, cité par ladepeche.fr, le boucher du supermarché a été tué lors de l'attaque

     

     

     
  • Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb indique qu'il se rend "immédiatement sur les lieux" de la prise d'otage, après un "point de situation en visioconférence".
     

    #Trèbes : je fais un point de situation en visioconférence avec nos forces de sécurité depuis l’École Nationale Supérieure de Police où j’étais ce matin en déplacement. pic.twitter.com/Nj0PEim60k

    — Gérard Collomb (@gerardcollomb) 23 mars 2018
  • [JUSTICE]

    La section antiterroriste du parquet de Paris se saisit des faits.

  • [VENGER LA SYRIE]

    Selon la Dépêche du Midi, l'homme qui s'est retranché dans le supermarché "est armé et posséderait une ou plusieurs grenades", il  serait âgé d'une trentaine d'années et voulait à priori "venger la Syrie".

    Selon l'AFP "un témoin a déclaré que l'auteur des coups de feu avait crié "Allah Akbar" en rentrant dans le supermarché"

    La préfecture de l'Aude demande d'éviter le secteur


     

    🔴[OPERATION POLICE]🔴
    ⚠️ Opération en cours secteur Super U Trèbes.
    Secteur interdit ⚠️
    Merci de faciliter l'accès aux forces de l'ordre.

    — Préfecture de l'Aude (@Prefet11) 23 mars 2018
  • Le preneur d'otages serait retranché dans ce Super U de la ville de Trèbes, près de Carcassonne. 

    \"\"

  • [Il SE REVENDIQUE DE DAECH]

    Selon le parquet contacté par l'AFP, le preneur d'otages se revendique de Daech.


    Le preneur d'otages du supermarché à Trèbes près de Carcassonne se revendique de Daesch (parquet) #AFP

    — Agence France-Presse (@afpfr) 23 mars 2018
  • [DES CRS VISÉS]

    Selon le syndicat de police Unsa, un groupe de CRS rentrait d'un footing de la CRS 57 de Carcassonne, suivis par une victoire, il a sorti une arme et a tiré à cinq reprises. Un CRS a été blessé à l'épaule.

    Flash info

    4 collègues de la Crs 53 rentraient sur le cantonnement de la Crs 57 Carcassonne d un footing. Suivis par une voiture, l individu a sorti une arme et a fait feu 5 fois. Collègue blessé a l épaule. Par contre prise d otage en cours a trebes.

    — UNSA POLICE POLE CRS (@BNUNSAPoliceCRS) 23 mars 2018

     

À propos

Selon les premiers éléments de l'enquête, un homme a pénétré vers 11H15 dans ce supermarché Super U et des coups de feu ont été entendus. La préfecture de l'Aude a annoncé sur Twitter que ce secteur "était interdit", demandant à la population de "faciliter l'accès aux forces de l'ordre". Selon le parquet, le preneur d'otages du Supermarché à Trèbes se revendique de Daech.

Ces attaques interviennent alors que la France vit sous une constante menace terroriste depuis la vague d'attentats jihadistes sans précédent, parfois de masse, qui ont fait 241 morts depuis 2015.

La France est particulièrement visée car elle fait partie de la coalition militaire internationale intervenant en Syrie et Irak contre l'EI, qui perd peu à peu tous ses bastions.

La prise d'otages est aussi une stratégie utilisée par les jihadistes: le 9 janvier 2015, deux jours après la tuerie de Charlie Hebdo, Amédy Coulibaly avait retenu les clients et le personnel de l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes. La prise d'otages avait fait quatre morts. Amédy Coulibaly avait été abattu par les forces de l'ordre.

La dernière attaque meurtrière en France date du 1er octobre 2017 lorsque sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, un Tunisien de 29 ans avait tué au couteau deux cousines, avant d'être abattu par la police. L'EI a revendiqué ces assassinats, mais les enquêteurs français n'ont pas, pour l'heure, trouvé d'élément reliant l'assaillant à l'organisation jihadiste.

Les précédentes attaques ont souvent ciblé les forces de l'ordre.

Le 15 septembre au matin, un homme de 39 ans armé d'un couteau a agressé un militaire de l'opération Sentinelle à la station de métro Châtelet à Paris, sans faire de blessé.

Il s'agissait alors de la septième agression contre des militaires de cette force mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015.
Le 9 août, un homme de 36 ans, Hamou B., a renversé à bord de son véhicule six soldats de Sentinelle à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Blessé de cinq balles lors de son arrestation dans le Pas-de-Calais quelques heures plus tard, cet homme était jusqu'alors inconnu des services de renseignements.

D'autres attaques ont visé ces derniers mois des militaires, sans les tuer, au musée du Louvre et à l'aéroport d'Orly.

www.ipreunion. com

 

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