Il s'exprime après le remaniement

Macron dit avoir choisi la continuité et affirme : "être ministre, ce n'est pas parler dans le poste"

  • Publié le 21 juillet 2023 à 14:23
  • Actualisé le 21 juillet 2023 à 15:21

Emmanuel Macron s'est exprimé pendant 20 minutes à, partir de 13h (heure de La Réunion), juste avant le Conseil des ministres. Il a dit attendre de "l'efficacité" de la part des membres du gouvernement, car "être ministre ce n'est pas parler dans le poste mais mettre en œuvre une stratégie politique". Il a aussi affirmé avoir opté pour la choisi "la continuité et l'efficacité" lors du remaniement. Sans surprise aucune annonce concrète n'a été faite.

  • Ce direct est à présent terminé

    Merci d'avoir suivi cette actualité avec nous

    Bonne après-midi

     

  • Les quatre grands chantiers d'Emmanuel Macron

    Dans sa prise de parole, le président de la République a donc listé quatre grands chantiers. A savoir : la réindustrialisation et l'emploi, le renforcmeent des services publics noamment an matière de santé et d'enseignement, la planfication écologique et le maintien de l'ordre républicain.

     

  • Fin de discours

    La prise de parole d'Emmanuel Macron est terminée. Le conseil des ministres commence

  • Être ministre selon Macron

    Pour Emmanuel Macron "être minsitre ce n'est pas parler dans le poste c'est mettre en oeuvre des décisions qui correspondent à une stratégie politique que mène la première ministre"

    "Vous êtes regardés. Il est attendu du gouvernement de la France d'être exemplaire. J'attends de vous de l'efficacité".

    Il ajouté : "vous (les ministres - ndlr) êtes regardés dans tous les détails, si je puis dire, de votre action, de vos expressions, de votre vie (…). Dans des temps où la violence langagière, parfois les comportements inappropriés prennent trop de place dans la vie publique, il est attendu du gouvernement de la France d’être exemplaire et de rendre les Françaises et les Français fiers"

  • Emeutes : "il y a un risque de fragmentation de la Nation"

    Emmanuel Macron dit que l'Etat est "aux côtés des maires dont les villes ont été touchées lors des émeutes urbaines". Il déclare qu'il faudra répondre aux urgences" dans les quartiers"

    Il met ensuite en garde. "Il y a un risque de fragmentation de la Nation". "Nous devons trouver une réponse française à cela" a -til ajouté avant d'ajouter "il faut avoir uen exigence  d'autorité, de respect, et espérance légitime" "Nous devons avoir une volonté d'émancipation par l'éducation et la culture". Il a souligné que cela passe aussi par les familles "car l'école ne peut pas tout faire"

  • Macron veut désengorger les urgences d'ici la fin de l'année prochaine

     
    Le chef de l'Etat prend ensuite un engagement pour la santé, il veut arriver à un désengorgement des urgences d'ici la fin de l'année 2024. Il affirme aussi  que "les bases et la stratégie ont été posées", il sagit de trouver un médecin pour ceux qui n'en ont pas d'ici la fin de l'année"
     

     

  • Le président se félicite de la transformation du système scolaire

    Emmanuel Macron affirme que "les jalons d'une transformmation profonde de notre système scolaire" ont été posés dans le cadre par un pacte enseignant passant par la réforme du lycée.

    Concernat l'emploi, il estime : "nous avons des résultats. Le chômage continue de baisser. Nous avons créé 1 700 000 emplois. Nous continuons de rouvrir des usines". Nous croyons au travail et au mérite, ce sont des principes fondamentaux" dit-il encore.

     

     

  • Emmanuel Macron veut une France "indépendante"

    "Le cap est est clair et simple, c'est celui de l'indépendance du pays pour consolider un modèle plus juste. L'indépendance est énergétique, militaire, industrielle, géopolitique", souligne Emmanuel Macron

    "Il n'y a pas de politique qui tienne qui on n'est pas indépendant", a t-il soutenu

  • Macron est en direct de l'Elysée

    Emmanuel Macron commence à s'exprimer devant le nouveau gouvernement. Il remercie les ministres sortants et souhaite la binevenue aux nouveaux arrivants. Il justifie aussi le fait d'avoir maintenu Élisabeth Borne à Matingon.

    "J'ai choisi la continuité et l'efficacité en réaffirmantavec clarté ma confianec à la Première ministre", dit-il.

  • Olivier Veran : " les Français pourront entendre les mots du président"

    Interrogé par France 2, Olivier Véran, confirmé à son poste de porte-parole du gouvernement, a confirmé la prise de parole d'Emmanuiel Macron au début du conseil des ministres. "Il y aura une prise d'images et les Français pourront entendre les mots du président de la République"

  • Bonjour, bonjour

    Nous commençons ce direct pour suivre l'actualité liée au remaniement ministériel et notamment la prise de parole du président de la République.

    Restez avec nous

À propos

Première photo de famille recomposée: quelques heures après avoir mis fin au suspense du remaniement, et dans l'attente d'une prise de parole présidentielle, Emmanuel Macron réunit vendredi matin le gouvernement avec huit nouvelles têtes, pour un ultime Conseil des ministres à l'Elysée avant la pause estivale.

Sans grand chamboule-tout, mais avec onze changements tout de même dans l'équipe ministérielle, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont enfin appuyé jeudi sur le bouton du remaniement, après avoir laissé leurs troupes dans l'expectative plusieurs semaines durant.

Les traditionnelles passations de pouvoir entre les sortants et leurs successeurs vont scander la matinée de vendredi. Notamment au ministère délégué aux Outre-mer, et au ministère de la Santé où François Braun va laisser sa place à Aurélien Rousseau, invité-surprise de ce remaniement qui aura dépassé le simple "ajustement" annoncé par le sommet de l'exécutif.

Désormais chargé d'un chantier phare du deuxième quinquennat Macron, M. Rousseau, directeur de cabinet pendant un an d'Elisabeth Borne, est un spécialiste des politiques de santé après avoir notamment dirigé l'Agence régionale (ARS) d'Ile-de-France durant la crise du Covid.

Ce haut-fonctionnaire va devoir sortir de l'ombre, un pas depuis longtemps franchi par l'autre grand gagnant de la manoeuvre: Gabriel Attal, promu à 34 ans seulement de l'austère ministère des Comptes publics à celui de l'Education.

M. Attal, qui poursuit son ascension en macronie, a dès jeudi soir pris le relais de Pap Ndiaye rue de Grenelle, en se fixant comme objectif de "remettre le respect de l'autorité et les savoirs fondamentaux au coeur de l'école", et en insistant notamment sur le "respect de la laïcité".

Il retrouvera vendredi à partir de 13h (heure de La Réunion) la table du Conseil des ministres autour de laquelle s'assiéront quelques bizuths, comme le nouveau dépositaire du Budget Thomas Cazenave, ou encore Aurore Bergé, cheffe du groupe des députés Renaissance devenue ministre des Solidarités, la députée Sabrine Agresti-Roubache nommée à la Ville, ou encore le maire divers gauche de Dunkerque Patrice Vergriete qui fait son entrée au Logement.

Au final, après d'intenses tractactions entre une Première ministre désireuse de changements, et un président plus enclin à la stabilité, a été constituée une équipe légèrement plus aguerrie politiquement, le nombre de ministres ou secrétaires d'Etat n'ayant jamais été élus passant de 13 à 9. Soit la proportion (22%) la plus basse du mandat Macron, après avoir franchi les 40% dans les premiers gouvernements d'Edouard Philippe, quand M. Macron entendait faire la part belle à la société civile.

- "Incarnation" -

Hormis Roland Lescure et Chrysoula Zacharopoulou, excusés, les 39 autres membres du gouvernement, y compris Philippe Vigier, nouveau ministre délégué aux Outre-mer,  sont donc conviés pour ce dernier Conseil des ministres en présentiel avant la coupure estivale, qui permettra sans doute à Emmanuel Macron de distribuer quelques devoirs de vacances.

Car l'entourage du chef de l'Etat a fait savoir que "sur chacun de ces portefeuilles" touchés par le remaniement "il s'agit soit d'avoir une incarnation plus forte, soit une capacité à mettre en œuvre les réformes avec plus de rapidité et d'efficacité".

Le président doit encore expliciter lui-même cette feuille de route aux Français d'ici dimanche, dans une intervention dont le format et le timing sont pour l'heure inconnus. Il s'envolera ensuite pour une semaine en Océanie (Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Papouasie-Nouvelle-Guinée), où il tiendra par visio-conférence un ultime Conseil des ministres.

Il s'agit pour Emmanuel Macron de dresser son propre bilan des "100 jours", décrétés le 17 avril afin de trouver un débouché à la crise des retraites. Sachant qu'entre-temps, la France a été secouée par plusieurs nuits d'émeutes urbaines, consécutives à la mort du jeune Nahel tué par un policier, et dont le président a également promis de tirer les conséquences après un "travail minutieux".

En confirmant le maintien d'Elisabeth Borne à Matignon en début de semaine, l'Elysée avait d'ores et déjà indiqué que le chef de l'Etat comptait "préparer la rentrée en rappelant le cap clair qui est le sien et en rassemblant fortement après cette période".

Car M. Macron reste en quête de la clé de son équation politique: faute de majorité absolue à l'Assemblée, se profile un automne budgétaire durant lequel les 49.3 se ramasseront à la pelle, avec l'épée de Damoclés d'une motion de censure susceptible de renverser le gouvernement.

AFP

 

guest
3 Commentaires
Missouk
Missouk
1 an

Si "être ministre ce n'est pas parler dans le poste", être Président c'est s'occuper de tous les français, en particulier ceux qui rament avec des salaires de misère!

HULK
HULK
1 an

Gouvernement de rapiéçage. Il va nous dire quoi l'enfumeur psychopathe? Que tout va bien? Quelle indécence.

Missouk
Missouk
1 an

Il va s'exprimer sur quoi ? Il va dire aux sortants, "vous avez fauté" ou "vous ne vouliez pas m'obéir", aux entrants "soyez de bons soldats". Quant à ceux qui sont encore en place, ils vont continuer à démolir le pays... Rien de neuf sous le soleil. Enfin si, avec ATTAL, l'Education Nationale va mourir de sa belle mort.