Céline Quatennens, l’épouse du député du Nord Adrien Quatennens, a dénoncé ce mercredi 23 novembre auprès de l’AFP des « colères », des « crises » et « des violences physiques et morales » de sa part depuis « plusieurs années », réfutant tout « contexte d’agressivité mutuelle ».
« Cela fait plusieurs années que je subis ses colères, ses crises, des violences physiques et morales. Au cours de ces dernières années, j’ai voulu le divorce à trois reprises, à chaque fois sous la pression je suis revenue en arrière », a assuré Céline Quatennens, dans un communiqué dont l’authenticité a été confirmée par son avocat.
Dénonçant « une version très personnelle », elle assure prendre la parole « contre son gré » mais pour « rééquilibrer les choses ». « Il m’est désagréable que mon mari minimise les faits publiquement en jetant le discrédit sur ma personne », a-t-elle ajouté.
Dans un long communiqué le 18 septembre, l’élu évoquait notamment « des disputes » depuis l’annonce par sa femme de sa volonté de divorcer, précisant par exemple lui avoir « saisi le poignet » au cours de l’une d’elles. Il admettait aussi lui avoir « donné une gifle », il y a « un an », « dans un contexte d’extrême tension et d’agressivité mutuelle ».
En retrait de sa fonction de coordinateur politique de La France insoumise depuis cette date, le député a fait savoir à son entourage mi-novembre qu’il souhaitait reprendre sa place sur les bancs de l’Assemblée maintenant que son congé maladie est terminé.
Le mouvement travaille depuis « collectivement » aux « modalités de son retour », sur le principe duquel le groupe s’est mis d’accord, malgré les pressions d’autres partis politiques et d’associations féministes.
- "Le retour d’Adrien Quatennens sur nos bancs est désormais impossible" -
En réaction au communiqué, le député Olivier Faure a estimé que "le retour d’Adrien Quatennens sur nos bancs est désormais impossible".
La députée Clémentine Autain a de son côté déclaré dans les pages du Figaro "notre décision concernant Adrien Quatennens doit prendre en compte sa parole à elle et pas seulement la sienne. Nous devons être justes et audibles".
www.imazpress.com avec l'AFP