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Ligue des Champions - Juventus-Real: un choc pour fĂȘter les retrouvailles

  • PubliĂ© le 3 avril 2018 Ă  07:24
  • ActualisĂ© le 3 avril 2018 Ă  10:11
L'entraßneur du Real Madrid, et ancien joueur de la Juventus,  Zinedine Zidane, lors de la conférence de presse d'avant-match, le 2 avril 2018 à Turin

Dix mois seulement depuis la finale de Cardiff et déjà les retrouvailles: mardi à Turin, le Real Madrid, tenant du titre de la Ligue des Champions, défie la Juventus, sa victime du mois de mai dernier, pour le choc des quarts de finale de l'édition 2018.


Cardiff ? Le match de mardi au Juventus Stadium n'aura "rien à voir", a assuré en conférence de presse Zinedine Zidane, entraßneur du Real Madrid et ancien meneur de jeu des deux équipes. Au Pays de Galles, les MadrilÚnes avaient remporté leur 12e Ligue des Champions, la deuxiÚme d'affilée - avec à chaque fois Zidane aux commandes -, en battant 4-1 des Turinois vite résignés.

"A Cardiff, la meilleure équipe a gagné. Mais nous ne méritions pas de perdre avec un tel écart", a assuré Gianluigi Buffon, interrogé lundi dans la presse espagnole.
Le capitaine et gardien turinois a aussi rappelĂ© que son Ă©quipe avait abordĂ© cette finale "avec beaucoup de confiance, peut-ĂȘtre trop", une erreur qui ne ressemble pas du tout Ă  la Juventus. Elle en commettra peut-ĂȘtre d'autres cette saison mais pas celle-ci et les Italiens se sont appliquĂ©s Ă  faire passer le message que le favori joue en blanc, pas en noir et blanc.

- 2015 ou 2017 ? -

"Le Real est meilleur que la Juventus. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'histoire. Ces derniÚres années, ils ont réussi quelque chose de spécial. Ils sont les favoris mais en football, les équipes invincibles n'existent pas", a ainsi expliqué Buffon. Car si 2017 est un mauvais souvenir, 2015 en est un excellent, pas si lointain, et qui portait sur deux manches. Cette année-là, la Juventus d'Allegri avait éliminé le Real (2-1; 1-1) en demi-finales, sur la route d'une finale ensuite perdue à Berlin contre le Barça.

"Depuis, on a changé je crois neuf joueurs sur 11", a minimisé lundi le technicien italien, qui n'a d'ailleurs pas cherché plus que ça à chasser le fantÎme de cette éniÚme finale perdue par le club bianconero. "J'aimerais jouer comme lors de la premiÚre période à Cardiff, mais en restant dans le match", a-t-il expliqué.

Mardi, c'est dÚs la signature de la feuille de match qu'Allegri fera face à son premier problÚme, avec les trÚs handicapantes suspensions de son stratÚge Pjanic et du défenseur central Benatia. Le premier sera relayé par Marchisio ou le jeune Bentancur et le second par Rugani ou Barzagli. Mais c'est sur Dybala, son joyau offensif paralysé à Cardiff, qu'Allegri a braqué la lumiÚre. "Demain, Dybala fera un grand match", a-t-il promis.

- Irrésistible Ronaldo -

Des siens, Zidane n'a rien promis. Mais tout le monde sait quoi attendre de Cristiano Ronaldo, auteur d'un doublé en finale la saison derniÚre, actuellement irrésistible avec 21 buts sur 14 matches disputés en 2018 avec Madrid et buteur à chaque fois qu'il a croisé la Juventus (sept buts en cinq matches).

Pour le reste, le Français connaĂźt trop bien la maison pour ne pas s'attendre au moindre cadeau, Ă  la moindre marque de faiblesse. "J'ai passĂ© cinq ans ici et j'ai appris beaucoup, comme joueur et comme homme", a-t-il rappelĂ© lundi. "Mais cette Juve a toujours Ă©tĂ© forte. Ce qu'ils font le dĂ©montre. C'est une Ă©quipe complĂšte et on doit ĂȘtre attentif Ă  tout", a-t-il ajoutĂ©.

De fait, alors que le Real navigue Ă  13 longueurs du Barça en Liga et n'a pas passĂ© les quarts en Coupe du Roi, la Juve, en tĂȘte de la Serie A et qualifiĂ©e pour la finale de la Coupe d'Italie, est en course pour un nouveau doublĂ© national, qui serait le quatriĂšme d'affilĂ©e.

Allegri aussi est en forme, avec des changements décisifs aussi bien en 8e de finale retour face à Tottenham que samedi dernier en championnat contre l'AC Milan. Mais la Ligue des Champions est la maison du Real. L'en déloger serait un exploit, immense.

AFP

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