Baccalauréat

Pap Ndiaye favorable à une notation plus sévère de l'orthographe

  • Publié le 10 juillet 2023 à 16:00
  • Actualisé le 10 juillet 2023 à 16:32

Le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, s'est dit favorable dimanche à une prise en compte des fautes de français dans la notation des copies du bac dans les années à venir, promettant un "vaste chantier" dans ce domaine (Photo rb/www.imazpress.com)

 Evoquant des copies du baccalauréat souvent truffées de fautes, il souhaite "l'introduction de critères formels dans les épreuves à propos du niveau de français" lors d'une interview sur Radio J.

"A partir d'un certain niveau de langue trop problématique", quelle que soit la qualité de la copie, celle-ci ne pourrait ainsi ne pas dépasser une certaine note.

Concrètement, il s'agirait de "points en moins si on fait des fautes de français".

"Mais ça n'est possible que si on a travaillé à ce que les élèves ne fassent plus de fautes", a dit M. Ndiaye, annonçant un "immense chantier qui va de l'école primaire jusqu'au bac pour qu'ils écrivent correctement". Autre chantier: "La reconquête du mois de juin", la réforme du bac ayant réduit le troisième trimestre à "peau de chagrin".

"Il faut faire en sorte que les élèves de terminale travaillent comme il se doit jusqu'au mois de juin", a-t-il ajouté.

"Nous travaillons sur plusieurs hypothèses: la question du décalage des épreuves de spécialité, la modification des coefficients (...) J'annoncerai la décision dans quelques semaines".

Le gouvernement réfléchit en parallèle à une modification du calendrier scolaire, avec une éventuelle "réduction des vacances" et "plus de semaines de cours" pour les élèves.

Une question qui demande "beaucoup de travail", a reconnu le ministre de l'Education nationale, visant des changements d'ici à la fin du quinquennat.

Interrogé, par ailleurs, sur la montée en puissance du groupe Bolloré dans le secteur des manuels scolaires, le ministre a reconnu qu'il s'agissait d'une "situation préoccupante car nous avons intérêt, pour ce qui concerne les manuels scolaires, à la plus grande diversité possible".

Le milliardaire, qui pensait, en lançant une OPA sur Lagardère, créer un géant de l’édition, a dû modérer ses prétentions. La Commission de Bruxelles l’a contraint à céder Editis, puis à revoir les modalités de la cession.

"Avec Bolloré à la tête d'Hachette et compte tenu des interventions très musclées de son groupe et de son dirigeant dans les affaires des médias qu'il contrôle, il y a de quoi être préoccupé", a estimé le ministre de l'Education nationale, jugeant par exemple que CNews, chaîne de télévision de l'empire Bolloré, était devenue "clairement d’extrême droite".

AFP

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5 Commentaires
Blazé
Blazé
1 an

Et qu’en est-il des VRAIS sujets que l’éducation nationale doit s’occuper ? Aesh, recrutements, valorisation et pérénisation des contrats d’enseignants, amélioration du matériel, … Sanctionner, ce gouvernement et ce ministre girouette ne savent que sanctionner … Jusqu’ici cet historien des beaux quartiers n’a servi à rien …

Mouais
Mouais
1 an

👍+1

Missouk
Missouk
1 an

ah lor la jeu pans queue jeu suie plu tau dakor avek luit !

Dom
Dom
1 an

Y'a du boulot.
Dans les articles et les commentaires déjà ici.

HULK
HULK
1 an

Mais quel abruti ce ministre. Encore un intello bien-pensant qui n'y connaît rien. Comme son maître, qui l'a placé là pour faire le buzz. Au lieu de les sanctionner les enfants,il faudrait mieux leur apprendre l'orthographe, non? Quelle bande de nazes qui nous gouverne! Lamentable et indigne de la FRANCE