Un premier cas autochtone de chikungunya pour 2025 dans l'Hexagone a été détecté mercredi dans le Var, dans la commune de La Crau, a annoncé l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur dans un communiqué vendredi (Photo d'illustration RB/www.imazpress.com)
Un seul cas autochtone de ce virus transmis par le moustique tigre avait été détecté en 2024 dans l'Hexagone, en Ile-de-France, aucun en 2023. Depuis 2010 la France hexagonale avait connu une trentaine de cas autochtones de ce virus.
Jusque-là, depuis le début de l’année, tous les cas de chikungunya recensés provenaient de contaminations hors du territoire, essentiellement à La Réunion, frappée depuis plusieurs mois par une épidémie sans précédent depuis vingt ans de ce virus.
"Des mesures immédiates sont mises en oeuvre pour limiter tout risque de propagation", a assuré l’ARS Paca, en évoquant notamment une démoustication réalisée dans la commune, "sur la voie publique et dans les jardins privés situés autour du cas", afin d’éliminer le plus rapidement possible les gîtes larvaires et les moustiques adultes.
De même une enquête en porte à porte va être conduite dans les logements du quartier concerné pour identifier les personnes qui pourraient présenter des symptômes.
On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire nationale et n’a pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours qui précèdent l’apparition des symptômes.
Cette année l’épidémie de chikungunya, maladie se traduisant par des fièvres et des douleurs articulaires, a surtout frappé La Réunion, avec 23 morts, même si elle poursuit maintenant son déclin. On estime que 200.000 personnes ont été contaminées dans l’île depuis janvier.
Si l’épidémie recule franchement à La Réunion, elle poursuit encore sa dynamique à Mayotte, où elle s’est déclarée plus tardivement. Selon le dernier bilan, 746 cas ont été signalés depuis le début de l’année, mais ce chiffre apparaît probablement sous-estimé.
www.imazpress.com avec l'AFP