François Bayrou maintient sa position. Le Premier ministre affirme n’être "jamais" intervenu auprès des enquêteurs ou de la justice dans l’affaire des soupçons de violences dans l’établissement privé de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) "ni de près ni de loin".
Ce mardi, il affirme qu’en 1998, le procureur général avait "tenu informé" le ministère de la Justice, dont la titulaire était à l’époque Élisabeth Guigou au sein du gouvernement du socialiste Lionel Jospin. Et il a jugé inimaginable que le ministre de l’Éducation nationale Claude Allègre et la ministre de l’Enseignement scolaire Ségolène Royal n’aient pas été "avertis" d’un "signalement aussi important".
Affaire Bétharram : "Est-ce que je suis jamais intervenu dans cette affaire comme dans d'autres affaires judiciaires ? La réponse est non, jamais, ni de près, ni de loin", réagit François @Bayrou.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/NXWVYMLxZN
— LCP (@LCP) February 18, 2025
Le scandale éclabousse depuis dix jours François Bayrou, dont plusieurs enfants ont été scolarisés dans le passé dans cette institution, où son épouse a enseigné le catéchisme.
Accusé du contraire par la gauche après des articles de presse, François Bayrou nie avoir eu connaissance des violences sexuelles quand il officiait comme ministre de l’Éducation dans les années 1990. Il dément aussi être intervenu dans une procédure judiciaire ouverte à l’époque.
Le ministère de l’Éducation avait demandé au rectorat, vendredi, « d’avancer ses opérations de contrôle » dans cet établissement, au cœur d’une vaste enquête sur des violences, agressions sexuelles et viols dénoncés par plus d’une centaine de plaignants. Le parquet de Pau enquête depuis un an sur cette affaire remontant aux années 1970 à 1990.
AFP
Élisabeth GUIGOU est socialiste que je sache? Elle avait été informée. Elle n'a rien fait.Elle ne vaut pas mieux que BAYROU. Quant à Ségolène ROYAL,n'en parlons même pas. On se demande bien si elle a jamais fait quelque chose dans sa vie. C'est Bécassine au pays des innocents.Ah elle est belle la classe politique française. Droite-gauche : même combat.
Dans la région tout le monde savait.
Qu'il prouve contraire s'il n'était pas au courant sinon démissionne et fout nous la paix
Quand on sait ce que vaut la parole de cet homme, on ne peut que penser qu'il a cherché à étouffer l'affaire. En tous cas, un gendarme vient encore de l'enfoncer