Course maritime

Ultim Challenge: les maxi-trimarans ont déjà mis le turbo

  • Publié le 8 janvier 2024 à 19:00
  • Actualisé le 8 janvier 2024 à 20:21

Après 24 heures en mer, les six marins engagés sur l'Ultim Challenge, première course autour du monde en solitaire entre trimarans, ont continué lundi de filer à toute vitesse vers le sud, malgré des conditions irrégulières de vent et un fort trafic maritime.

Au pointage de 13H00 (12H00 GMT), Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), Tom Laperche (SVR Lazartigue), Thomas Coville (Sodebo), Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), Anthony Marchand (Actual) et Éric Péron (Adagio) avaient déjà mis derrière eux le Cap Finisterre, au nord-ouest de l'Espagne.

"Ils sont allés très vite cette nuit avec une force et un angle de vent favorables. On a enregistré des pointes à 45 noeuds (83 km/h)" a souligné Guillaume Rottée, le directeur de course.

Toutes voiles dehors, les six hommes ont décidé de mettre le pied sur l'accélérateur dès le départ de Brest, en dépit des dangers entre Ouessant et l'Espagne et du périple d'environ 40 jours qui se dresse encore devant eux.

"Il y a du vent hyper irrégulier, ce qui est assez rare: un coup on est à 40 noeuds, un coup à 15 noeuds... Et en plus on slalome entre les cargos ! Ce n’est pas hyper facile mais j’ai réussi à faire quelques siestes", s'est félicité Tom Laperche qui a 26 ans tente son premier tour du monde en solitaire.

A l'avant de la flotte, aucun Ultim n'avait réussi à s'extirper seul en tête à la mi-journée. Le navigateur Charles Caudrelier affichait quelques milles nautiques d'avance seulement sur Banque Populaire et Sodebo.

Distancé à plus de 100 milles nautiques (185 km) de la tête de course, Eric Péron sur l'Ultim Adagio a fait état de "petits problèmes d'informatique" lors de la vacation du matin lundi.

"C'était assez stressant de traverser cette zone avec des cargos sans trop les voir. J'ai pas hyper bien dormi, mais je me suis rattrapé ce matin donc j'ai perdu un peu de terrain", a-t-il détaillé.

En fin de journée, le vent devait se renforcer avec des rafales à 35 noeuds (64 km/h) au large du Portugal.

AFP

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