AprÚs plusieurs mois de silence, Banksy fait reparler de lui: un pochoir de l'énigmatique et trÚs secret street-artiste sous forme de phare a été découvert vendredi dans une rue discrÚte de Marseille, tout proche de la mer.
Cette reprĂ©sentation d'un phare sombre duquel apparaĂźt une lumiĂšre blanche semble jouer avec l'ombre d'un poteau, a constatĂ© un journaliste de l'AFP. Une phrase mystĂ©rieuse recouvre l'oeuvre d'art: "I want to be what you saw in me" ("Je veux ĂȘtre ce que tu as vu en moi").
L'artiste lui-mĂȘme, dont l'identitĂ© reste toujours mystĂ©rieuse, a rĂ©vĂ©lĂ© une photo de son oeuvre, sans faire de commentaire, sur son profil Instagram.
S'il est aussi l'auteur de tableaux et sculptures, Banksy est principalement connu pour ses pochoirs percutants qu'il sÚme dans les rues du monde entier, provoquant souvent l'hystérie du public.
"C'est fascinant que Banksy ait choisi une ville comme Marseille qui a beaucoup d'arts, d'étrangers, de vie", a estimé Esteban Roldan, artisan-menuisier de 42 ans vivant à Marseille qui s'est déplacé pour venir voir l'oeuvre située dans une petite rue proche de la plage des Catalans, non-loin du centre ville.
"C'est trĂšs surprenant et c'est passionnant. C'Ă©tait agrĂ©able de faire une petite recherche pour dĂ©couvrir le lieu oĂč il l'a faite. Je suis heureuse de l'avoir trouvĂ©e", a expliquĂ© Susan McAllister, enseignante de 60 ans en ingĂ©nierie.
"Cela pourrait avoir plusieurs significations: l'interprĂ©tation dĂ©pend de ce en quoi vous croyez, comment vous voyez les choses, mais cela pourrait ĂȘtre liĂ© Ă l'image de Marseille", a ajoutĂ© cette Britannique qui rĂ©side Ă Marseille, en Ă©voquant l'image du phare, possible rĂ©fĂ©rence Ă cette ville portuaire du sud de la France.
Les oeuvres de Banksy ont rapporté plusieurs dizaine de millions de dollars, faisant de lui l'un des artistes vivants les plus connus au monde.
Elles portent souvent des messages puissants et provocateurs, sur des thĂšmes tels que la guerre, le capitalisme, le contrĂŽle social ou encore les droits de l'homme.
AFP
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