Il a été abattu par les forces de sécurité de l'aéroport

[VIDÉO] L'assaillant d'Orly a dit être "là pour mourir par Allah"

  • Publié le 19 mars 2017 à 12:24

Le Français de 39 ans abattu samedi par les forces de sécurité à l'aéroport d'Orly-Sud (Val-de-Marne) après avoir attaqué une patrouille militaire avait dit être prêt à tuer et "là pour mourir par Allah", a déclaré le procureur de la République de Paris, François Molins.Outre son père et son frère, un cousin de l'assaillant a été placé en garde à vue.

Ziyed Ben Belgacem, déjà condamné pour plusieurs vols avec violence, s'est attaqué à cette patrouille en lançant: "Posez vos armes, je suis là pour mourir par Allah. De toutes façons il va y avoir des morts", a rapporté le procureur au cours d'une conférence de presse.

Une enquête a été ouverte, notamment pour tentative d'homicide et tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en relation avec une entreprise terroriste, ainsi que pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

 

Trois personnes de son entourage sont en garde à vue: son père, son frère et un cousin âgé de 35 ans qui se sont tous trois présentés spontanément à la police. Ce dernier avait rencontré Ziyed Ben Belgacem durant la nuit qui a précédé les faits.

Relatant le contrôle routier à Garges-lès-Gonesse (banlieue nord de Paris) lors duquel il a tiré sur des policiers au pistolet à grenailles, puis sa visite dans un bar dont il était habitué à Vitry-sur-Seine (banlieue sud), qui ont précédé samedi matin l'attaque d'Orly, François Molins a évoqué "une sorte de fuite en avant avec un processus de plus en plus destructeur qui va visiblement crescendo (...) avec des intentions qui sont criminelles de façon très objective".

Avant d'attaquer une militaire à l'aéroport d'Orly-Sud (sud de Paris) pour s'emparer de son fusil d'assaut Famas, il a "jeté au sol un sac à dos contenant un bidon d'hydrocarbures", a précisé le procureur, indiquant qu'il avait également en sa possession un briquet et un paquet de cigarettes, ainsi que 750 euros et un Coran.

"Les deux minutes (de confrontation) avec les militaires démontrent de façon assez évidente la très forte volonté de l'agresseur. (...) Il y a une volonté très forte d'aller au bout de ce processus", a-t-il affirmé.

Pour rappel : C'est vers 8h30 ce samedi (11h30 Heure de La Réunion) que des coups de feu ont été entendus à l'aéroport d'Orly-Sud, à Paris. Un individu a tenté de s'emparer de l'arme d'un militaire de Sentinelle. Il s'est ensuite "réfugié dans un commerce de l'aéroport à proximité avant d'être abattu par les forces de sécurité" a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

 

 

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AFP

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1 Commentaires
Jean
Jean
8 ans

Quand on sait qu'ils sont radicalisés après un passage en prison, il n'y a qu'à s'en débarrasser définitivement discrètement pour ne pas choquer les bisounours.

Quel intérêt pour la société que de garder de tels illuminés nuisibles ?

Etre ou avoir un proche abattu sans raison, c'est ça la logique d'intégration de ces individus toxiques et irrécupérables ?

Notre société, nos religions, notre mode de vie les insupporte, qu'ils retournent là ou leur idéologie rétrograde a cours, et qu'ils y restent définitivement.