Des salariés mécontents de l'ONF (office national des forêts) avaient menacé, ce lundi 11 octobre 2011, de perturber le Grand Raid, en raison d'un manque de reconnaissance de leur travail et d'une baisse des effectifs à venir. Un revirement de situation a eu lieu ce jeudi 13 octobre. Selon Jacky Técher, le délégué syndical de la CFDT-UIR, après une consultation large au sein du personnel de droit privé, il a été décidé de ne pas mettre à exécution cette action de blocage sur la course événement.
Jacky Técher indique dans un communiqué que le syndicat a eu "l'assurance auprès de la préfecture que le directeur de l'ONF rétablira très rapidement le dialogue" avec les salariés mécontents.
Il annonce : "Une grande partie du personnel nous a demandé d'axer nos actions plutôt à l'encontre de l'ONF cette année". Toutefois, le délégué syndical informe les organisateurs du Grand Raid que si rien n'est fait dans le courant de l'année pour les salariés, un blocage purement et simplement du Grand Raid 2012 sera effectué.
Ce lundi 10 octobre 2011, Jacky Técher, délégué syndical régional de la section, indiquait que l'objectif de cette mobilisation était de "sensibiliser l'opinion publique et les raideurs sur les difficultés rencontrées par les salariés au quotidien". Il estimait, entre autres, que "le travail fourni n'est pas reconnu à sa juste valeur, et les salariés ne peuvent plus accepter cet état de fait".
Rappelons que Hervé Houin, directeur régional de l'ONF, surpris à l'annonce de ce mouvement, affirmait ne pas comprendre cette "méthode surprenante", précisant qu'il était "malheureux de mettre à mal tout le travail associatif mis en place pour cet événement". De son côté, Robert Chicaud, président de l'association du Grand Raid, prévenu ce lundi 10 octobre, ne cachait pas son mécontentement. "Comment des salariés qui viennent de sortir de négociations espèrent se venger et en guise de représailles, prennent en otage le Grand Raid", fustigeait-il, entre autres.