50ème jour de guerre ce vendredi 15 avril 2022. Les revers militaires en Ukraine pourraient inciter le président russe Vladimir Poutine à recourir à une arme nucléaire tactique ou de faible puissance dans ce pays, a estimé jeudi le chef de la CIA, William Burns. Le Moskva, vaisseau amiral russe en mer Noire, a coulé jeudi après avoir été touché par un missile ukrainien selon Kiev, en raison d'un incendie accidentel selon Moscou, un déboire majeur laissant craindre une escalade du conflit alors que la Russie accuse l'Ukraine de bombarder des villages sur son sol.Mercredi Volodymyr Zelensky a jugé "très blessant" le refus d'Emmanuel Macron de dénoncer un "génocide" en Ukraine.Nous sommes en direct, suivez-nous
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C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi
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Une demande d'adhésion à l'Otan de plus en plus probable pour la Finlande
Il est "très probable" que la Finlande dépose une candidature à l'Otan, en conséquence de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a affirmé la ministre finlandaise des Affaires européennes, Tytti Tuppurainen. "Les Finlandais semblent avoir pris leur décision et il y a déjà une énorme majorité en faveur d'une adhésion à l'Otan", a-t-elle affirmé
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Marioupol, ses immeubles détruits et ses cadavres calcinés
Galina Vassilieva, 78 ans et les cheveux roux vif, pointe du doigt un immeuble de neuf étages totalement brûlé: "Regardez nos beaux bâtiments!", s'exclame-t-elle, "les gens sont calcinés à l'intérieur". "J'étais dans le secteur du bâtiment, tous ces immeubles c'est ma génération qui les a construits. Et maintenant, ils ont tout bombardé", raconte cette retraitée, dont les remarques sarcastiques fusent en faisant la queue devant un camion de séparatistes pro-russes distribuant de l'aide humanitaire.
Marioupol, cité portuaire ukrainienne martyre que l'AFP a pu voir à l'occasion d'un voyage de presse organisé cette semaine par l'armée russe, a subi un déluge de feu, qui a ravagé les infrastructures et les habitations du demi-million de personnes qui y vivaient lorsque Vladimir Poutine a lancé son offensive contre l'Ukraine le 24 février.
Aujourd'hui, après plus de quarante jours, les combats sont limités à la vaste zone industrielle proche du bord de mer, les forces russes et leurs alliés séparatistes de Donetsk ayant imposé puis resserré peu à peu leur terrible siège. Le bilan reste inconnu, mais il est lourd.
Les autorités ukrainiennes ont évoqué quelque 20.000 morts. "Voyez par vous-même quelle est la situation dans la ville: il y a beaucoup de morts", constate simplement Iouri Boukharev, militaire au sein des forces armées de la république séparatiste pro-russe de Donetsk.
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Une usine de la région de Kiev, fabriquant des missiles Neptune que l'armée ukrainienne avait indiqué avoir utilisés pour frapper le croiseur russe Moskva, a été touchée dans la nuit par une frappe russe
Au lendemain du naufrage de son vaisseau amiral en mer Noire, la Russie a promis vendredi d'intensifier ses frappes sur Kiev en réponse à des attaques qu'elle qualifie de "terroristes", la première visant le fabricant des missiles Neptune avec lesquels les Ukrainiens affirment avoir coulé le "Moskva".
"Le nombre et l'ampleur des frappes de missiles sur des sites de Kiev vont augmenter en réplique à toutes les attaques de type terroriste et aux sabotages menés en territoire russe par le régime nationaliste de Kiev", a mis en garde le ministère russe de la Défense.
Dans la nuit, c'est une usine de missiles de la région de Kiev qui a été touchée par une frappe russe, ont constaté vendredi des journalistes de l'AFP sur place.
Le ministère russe a de son côté annoncé la destruction d'un atelier de production de missiles dans l'usine Vizar située dans la banlieue de Kiev. L'usine Vizar est l'une des usines ukrainiennes qui fabriquent ces missiles, indique sur son site internet UkrOboronProm, la holding d'Etat qui chapeaute les usines d'armement ukrainiennes.
Un atelier de l'usine et un immeuble administratif la jouxtant, situés dans la localité de Vychnevé, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale ukrainienne, ont été gravement endommagés, a constaté l'AFP. Une cinquantaine de véhicules garés sur le parking à proximité ont aussi eu leurs vitres soufflées.
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Football : Shakhtar Donetsk, l'exil sans fin d'un club ukrainien
Ils avaient déjà fui le Donbass pour Kiev en 2014, quand leur stade avait été défiguré par les bombes: les footballeurs du Shakhtar Donetsk, grand club ukrainien, s'entraînent désormais à Istanbul, poursuivant leur exil loin de leurs supporters.
"C'est très difficile de perdre sa maison (...), de devoir courir d'un endroit à un autre, tout ça à cause d'un tyran, d'un dictateur", confie à l'AFP le gardien et légende du club Andriy Pyatov, 37 ans dont 14 passés dans les cages du "Shakhtar".
Le portier aux 480 matchs, grande carcasse dégarnie d'1m90, a vécu dix des 13 sacres de champion d'Ukraine remportés par son club, qui règne sur le championnat national avec les rivaux historiques du Dynamo Kiev (16 titres).
Mais il a aussi connu les huit années d'errance du club entre la capitale Kiev, Lviv (ouest) et Karkhiv (nord-est), à une trentaine de kilomètres de la frontière russe, depuis que la région de Donetsk (est) voit s'affronter armée ukrainienne et séparatistes prorusses.
L'invasion de l'Ukraine lancée le 24 février par Moscou, qui a empêché la reprise du championnat ukrainien au terme de la trêve hivernale, a cette fois repoussé les joueurs du Shakhtar Donetsk hors des frontières de leur pays.
L'équipe, arrivée à Istanbul le 6 avril, a entamé la semaine dernière à Athènes contre l'Olympiakos une tournée de matchs amicaux destinée à lever des fonds pour venir en aide notamment aux orphelins de la guerre en Ukraine.
"Si nous pouvons réunir un peu d'argent pour aider, alors je pense que c'était la bonne décision", juge Pyatov, sur la pelouse du verdoyant centre d'entraînement du nord-est d'Istanbul où s'entraînent d'ordinaire les joueurs de la sélection nationale turque. "Je n'aimais pas l'idée d'abandonner maintenant", explique de son côté Roberto De Zerbi, l'entraîneur de l'équipe, revenu d'Italie pour préparer ses hommes à la tournée qui les a menés à Gdansk (Pologne) jeudi et les fera affronter Fenerbahçe (Turquie) et l'Hajduk Split (Croatie) d'ici début mai.
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Le croiseur Moskva a finalement coulé
Le Moskva, vaisseau amiral russe en mer Noire, a coulé jeudi après avoir été touché par un missile ukrainien selon Kiev, en raison d'un incendie accidentel selon Moscou, un déboire majeur laissant craindre une escalade du conflit alors que la Russie accuse l'Ukraine de bombarder des villages sur son sol.
"Lors du remorquage du croiseur Moskva vers le port de destination, le navire a perdu sa stabilité en raison de dommages à la coque subis lors de l'incendie à la suite de la détonation de munitions. Dans des conditions de mer agitée, le navire a coulé", a déclaré jeudi soir le ministère russe de la Défense.
Il avait auparavant indiqué que l'incendie à bord était "circonscrit" et que le croiseur "gardait sa flottabilité", tout en affirmant enquêter sur les causes du sinistre.
La perte de ce navire de commandement est "un coup dur" porté à la flotte russe dans la région, a déclaré jeudi le porte-parole du Pentagone John Kirby, avec "des conséquences sur leurs capacités" de combat, le navire étant un "élément-clé de leurs efforts pour établir une domination navale en mer Noire". Le Moskva "assurait la couverture aérienne des autres vaisseaux pendant leurs opérations, notamment le bombardement de la côte et les manoeuvres de débarquement", a détaillé de son côté le porte-parole de l’administration militaire régionale d'Odessa Sergueï Bratchouk, sur Telegram.
Quelles que soient les circonstances du naufrage, il s'agit pour la Russie de l'un de ses plus gros revers et d'une humiliation majeure. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a enfoncé le clou dans son message vidéo rituel du soir en faisant référence aux Ukrainiens comme "ceux qui ont montré que les navires russes ne peuvent qu'aller au fond".
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Ukraine: la Russie menace d'intensifier ses frappes sur Kiev
Au lendemain du naufrage de son vaisseau amiral en mer Noire, la Russie a menacé vendredi d'intensifier ses attaques sur Kiev après avoir accusé l'Ukraine de bombarder des villages sur son territoire.
"Le nombre et l'ampleur des frappes de missiles sur des sites de Kiev vont augmenter en réplique à toutes les attaques de type terroriste et aux sabotages menés en territoire russe par le régime nationaliste de Kiev", a indiqué le ministère russe de la Défense.
Le ministère a déjà annoncé la destruction d'un atelier de production de missiles sol-air dans l'usine Vizar située dans la banlieue de Kiev.
Auparavant, les autorités régionales ukrainiennes ont fait état d'explosions survenues au cours de la nuit au sud-ouest de Kiev, dans le district de Vassylkiv. La défense anti-aérienne ukrainienne "est entrée en action" et les alertes anti-aériennes ont retenti à plusieurs reprises depuis jeudi soir dans la région de la capitale, a indiqué son gouverneur, Olexandre Pavliouk. Même si les troupes russes se sont retirées de la région de Kiev fin mars, ces alertes y restent assez fréquentes.
Lire ici l'article de l'AFP.
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La CIA met en garde contre l'utiisation de l'arme nucléaire par Poutine
Les revers militaires en Ukraine pourraient inciter le président russe Vladimir Poutine à recourir à une arme nucléaire tactique ou de faible puissance dans ce pays, a estimé jeudi le chef de la CIA, William Burns.
"Vu qu'il est possible que le président Poutine et les dirigeants russes sombrent dans le désespoir, compte tenu des revers qu'ils ont subis jusqu'ici d'un point de vue militaire, aucun de nous ne peut prendre à la légère la menace que représente le recours potentiel à des armes nucléaires tactiques ou des armes nucléaires de faible puissance", a déclaré M. Burns lors d'un discours à Atlanta.
Le Kremlin a évoqué la mise en alerte de ses forces nucléaires "mais nous n'avons pas vraiment constaté de signes concrets comme des déploiements ou des mesures militaires qui pourraient aggraver nos inquiétudes", a ajouté le patron de la principale agence de renseignement américaine, qui s'exprimait devant les étudiants de l'université Georgia Tech.
"Il est évident que nous sommes très inquiets. Je sais que le président (Joe) Biden est profondément préoccupé par le risque d'une Troisième Guerre mondiale et fait tout pour éviter de parvenir au point où un conflit nucléaire devient possible", a-t-il ajouté.
La Russie dispose de nombreuses armes nucléaires tactiques, d'une puissance inférieure à la bombe d'Hiroshima, conformément à sa doctrine "escalade-désescalade" qui consisterait à faire usage en premier d'une arme nucléaire de faible puissance pour reprendre l'avantage en cas de conflit conventionnel avec les Occidentaux.
Mais cette hypothèse implique que "l'Otan intervienne militairement sur le terrain en Ukraine au cours de ce conflit, et ce n'est pas une chose, comme le président l'a clairement fait savoir, qui est prévue", a-t-il souligné.
Rappelant avoir été ambassadeur des Etats-Unis à Moscou, M. Burns n'a pas eu de mots assez durs pour un Vladimir Poutine "revanchard", "têtu", qui a sombré au cours des ans dans un "mélange explosif de griefs, d'ambition et d'insécurité".
"Chaque jour, Poutine démontre qu'une puissance en déclin peut être aussi déstabilisante qu'une puissance ascendante", a-t-il ajouté.
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Navire amiral russe touché mais pas coulé, disent les Russes
Le croiseur Moskva, navire amiral de la flotte russe de la mer Noire a par ailleurs été "gravement endommagé", mais n'a pas coulé et les explosions à bord ont cessé, a affirmé jeudi le ministère russe de la Défense.
Touché par des missiles ukrainiens, Moskva, navire amiral de la flotte russe, vient de couler. C’était ce croiseur qui avait demandé la reddition des marins ukrainiens face à l’île aux Serpents et s’était vu répondre: “Allez vous faire foutre!” Scène immortalisée sur un timbre pic.twitter.com/BvC00VOFQF
— Ariane Chemin (@ArianeChemin) April 14, 2022 -
Un reportage de lemonde.fr : "Guerre en Ukraine : d’Alep à Kharkiv, des médecins syriens viennent en aide à leurs collègues"
Les Syriens ne se contentent pas de proclamer leur solidarité avec le peuple ukrainien, victime, comme ils l’ont été, de la brutalité de l’armée russe. Certains d’entre eux, déterminés à joindre le geste à la parole, s’efforcent de lui apporter un soutien concret.
#Ukraine Utilisant leur expérience dans les zones de guerre de leur pays, des médecins syriens viennent prêter main forte dans les hôpitaux ukrainiens | par @helenesallonhttps://t.co/xRrbASQTmX
— Le Monde (@lemondefr) April 14, 2022 -
Otan : la Finlande va se décider "assez vite" sur une candidature, de plus en plus probable
La Finlande décidera "d'ici quelques semaines" sur une candidature à l'Otan en conséquence de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a affirmé mercredi sa Première ministre, au moment où une adhésion est considérée comme étant de plus en plus probable.
"Je pense que ça interviendra assez vite. D'ici quelques semaines, pas quelques mois", a déclaré la dirigeante sociale-démocrate Sanna Marin lors d'une visite en Suède, pays qui n'exclut pas non plus de rejoindre l'alliance face à la menace russe.
Avant le début d'un débat au Parlement la semaine prochaine, le gouvernement finlandais a publié ce mercredi une revue stratégique commandée en urgence après l'attaque de l'Ukraine.
Le texte insiste sur le fait que seuls les membres de l'Otan bénéficient du parapluie de défense collective du célèbre article 5 de l'organisation.Rejoindre les 30 membres de l'alliance menée par les Etats-Unis apporterait une dissuasion "considérablement plus grande" contre une attaque contre la Finlande, affirme ce "livre blanc".
Actuellement, le pays nordique - qui partage une frontière de près de 1.300 kilomètres avec la Russie - n'est que partenaire de l'Otan."La différence entre être partenaire et être membre est très claire et cela restera le cas", a souligné Mme Marin. "Il n'y a pas d'autre façon d'avoir les garanties de sécurité que dans le cadre de la défense et la dissuasion communes garanties par l'article 5 de l'Otan", a-t-elle ajouté.
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Bâtiment : "les entreprises de La Réunion ne veulent plus être des amortisseurs de la hausse des matériaux"
Ce jeudi 14 avril 2022, la Fédération réunionnaise du bâtiment et des travaux publics (FRBTP) a tenu une conférence de presse pour présenter ses objectif pour l'avenir du bâtiment à La Réunion. L'occasion d'alerter sur les difficultés auxquelles le secteur est confronté notamment sur le plan de l'approvisionnement à cause de la guerre en Ukraine, et informer les entreprises des leviers à leur disposition.
La crise sanitaire et la guerre en Ukraine impactent donc fortement le secteur du bâtiment à La Réunion. Et pour cause, les principaux matériaux nécessaires à la construction viennent d’Asie et d’Europe de l’Est. Des pénuries, des hausses et des retards de livraison, qui ont un coût pour les entreprises réunionnaises, mais qui pourraient être atténués par la mise en place d’une circulaire décidée par le premier Ministre le 30 mars dernier.
- Une circulaire à mettre en place -
"Nos entreprises ne peuvent plus et ne veulent plus être des amortisseurs de la hausse des matériaux", clame Anthony Lebon, président de la FRBTP. Ce que le syndicat patronal demande, c’est que la circulaire du Premier ministre soit mise en place par les maîtres d’ouvrages. "Quand on est engagé sur un marché qui a pris 7 à 8%, on a de vraies difficultés. Nos entreprises ne doivent pas prendre la charge du surcoût des matériaux qui bénéficient aux maîtres d’ouvrages." Ecoutez :
La suite de notre reportage est ici
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À propos
- Le croiseur russe n'a pas coulé, selon Moscou -
Le croiseur Moskva, navire amiral de la flotte russe de la mer Noire "gravement endommagé", n'a pas coulé et les explosions à bord ont cessé, a affirmé jeudi le ministère russe de la Défense.
"Le foyer de l'incendie a été circonscrit, il n'y a pas de flammes. Les explosions de munitions ont cessé. Le croiseur Moskva garde sa flottabilité" et "l'armement principal de missiles n'a pas été abîmé", selon le ministère assurant que l'équipage de plusieurs centaines de personnes a été évacué. Aucun bilan n'a été fourni. Le ministère ne donne aucune indication quant aux raisons du sinistre, disant enquêter pour en établir les causes.
De son côté, l'Ukraine a affirmé avoir attaqué le bâtiment. "Des missiles Neptune qui protègent la mer Noire ont causé d'importants dégâts à ce navire russe", a assuré le gouverneur ukrainien de la région d'Odessa (sud), Maxime Martchenko.
- Village frontalier bombardé, selon les Russes -
Le gouverneur d'une région russe frontalière de l'Ukraine a accusé les forces de Kiev d'avoir bombardé jeudi un village russe, faisant état de blessés. "Les forces armées ukrainiennes ont tiré sur le village de Klimovo. Deux immeubles d'habitation ont été endommagés par le bombardement et il y a des blessés parmi les habitants", a affirmé sur Telegram le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz.
- Le refus de Macron de dénoncer un "génocide" en Ukraine est "très blessant" pour Zelensky -
Le refus mercredi du président français Emmanuel Macron de dénoncer un "génocide" en Ukraine par l'armée russe est "très blessant", a déploré son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
"S’ils sont vrais, de tels propos sont très blessants pour nous", a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse commune avec les chefs d’État polonais, lituanien, estonien et letton, en visite à Kiev.
"Je ferai de mon mieux pour discuter de cette question avec M. Macron aujourd’hui. Si ce n’est pas le cas, alors demain, quand il trouvera le temps", a ajouté M. Zelensky.
Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron avait choisi de ne pas reprendre le terme "génocide" utilisé par son homologue américain Joe Biden pour en accuser le président russe Vladimir Poutine en Ukraine.
"Je dirais que la Russie a déclenché d’une manière unilatérale une guerre brutale, qu’il est maintenant établi que des crimes de guerre ont été faits par l’armée russe et qu’il faut maintenant en trouver les responsables", a déclaré M. Macron dans un premier temps.
"C’est une folie ce qui est en train de se passer, c’est d’une brutalité inouïe [...], mais je regarde en même temps les faits et je veux essayer au maximum de continuer à pouvoir arrêter cette guerre et à rebâtir la paix, donc je ne suis pas sûr que l’escalade des mots serve la cause", a-t-il poursuivi.
Le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko, avait rapidement réagi auprès de l’agence de presse Interfax-Ukraïna, jugeant la position de M. Macron "décevante".
- Couloirs d'évacuation depuis Marioupol -
L'Ukraine a annoncé jeudi une reprise des évacuations de civils via neuf couloirs humanitaires, notamment depuis la ville assiégée de Marioupol dans le sud-est du pays, après une journée de suspension due selon Kiev à des violations russes du cessez-le-feu. "Neufs couloirs humanitaires sont prévus aujourd'hui", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
De son côté, le maire de Marioupol Vadim Boïtchenko a démenti jeudi la prise de contrôle russe du port de Marioupol, la qualifiant de "fausse nouvelle".
Moscou menace des centres de commandement
L'armée russe a menacé mercredi de frapper des centres de commandement dans la capitale ukrainienne Kiev, que Moscou a renoncé pour l'heure à prendre, accusant l'Ukraine de tirs et de sabotages sur le territoire russe.
"Si de tels événements se poursuivent, des frappes seront menées par l'armée russe sur des centres de prise de décision, y compris à Kiev, ce que l'armée russe s'est retenue de faire jusqu'à présent", a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense.
- Nouvelle aide américaine -
Le président américain a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire massive de 800 millions de dollars à l'Ukraine, notamment des équipements plus lourds que ceux livrés jusqu'ici.
Selon le Pentagone, il s'agit de canons, de pièces d'artillerie de dernière génération utilisées encore récemment par l'armée américaine en Afghanistan, accompagnés d'obus, de radars, de drones, de missiles antichars, auxquels s'ajoutent des blindés.
- L'Ukraine, "une scène de crime" -
Le procureur de la Cour pénale internationale, le Britannique Karim Khan, a qualifié mercredi l'Ukraine de "scène de crime", lors d'une visite à Boutcha, près de Kiev. "L'Ukraine est une scène de crime. Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis", a-t-il déclaré lors d'une visite de cette ville où des centaines de civils, selon les autorités ukrainiennes, ont été retrouvés morts après l'occupation russe.
- Responsable irlandais à Kiev -
Le chef de la diplomatie irlandaise Simon Coveney se rend à Kiev jeudi, ont indiqué ses services, première visite d'un ministre des Affaires étrangères d'un pays membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU depuis le début de la guerre en Ukraine.
- Trudeau évoque à son tour un "génocide" -
Le Premier ministre du Canada Justin Trudeau a pour la première fois mercredi évoqué un "génocide" en Ukraine, emboîtant le pas au président américain Joe Biden, qui avait utilisé ce même terme mardi. Le Kremlin a jugé "inacceptable" que le président américain accuse son homologue russe de "génocide" en Ukraine.
En France, le président Emmanuel Macron n'a pas repris ce terme, mettant en doute l'utilité d'une "escalade des mots" pour mettre fin à la guerre. Une position qualifiée de "très blessante" par le président Zelensky.

Fait pète'
Et lui il fait dans le pays voisin Tous ses mort et ses innocent assassiné sa vient de qui C est vraiment l hôpital se fou de la charité