Deux jours après l'attaque contre Charlie Hebdo (actualisé à 17h13)

Traque des frères Kouachi : prise d'otage en cours en Seine-et-Marne

  • Publié le 9 janvier 2015 à 16:05
Prise d\'otage

Depuis 9 heures (heure de Paris) ce vendredi matin 9 janvier 2015, une prise d'otage est en cours dans une entreprise de Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne, à 45 kilomètres de Paris, non loin de l'aéroport de Roissy. Elle a été précédée d'une course-poursuite et d'un échange de coups de feu qui n'aurait pas fait de victimes selon les sources officielles. Les preneurs d'otage sont bien les frères Saïd et Chérif Kouachi, les deux suspects de l'attaque contre Charlie Hebdo ayant fait 12 mort mercredi. Ils étaient toujours en fuite ce vendredi matin et auraient auparavant volé un nouveau véhicule dans l'Oise. Leur dernier signalement avéré remontait à jeudi matin, vers 9h30 (heure de Paris), où ils avaient été identifiés dans une station service de Villers-Cotterêt, dans l'Aisne. Le niveau "alerte attentats" du plan Vigipirate est toujours en vigueur dans les régions Ile-de-France et Picardie. (photo d'un internaute du Monde)

  • Suivez ici les derniers événements (heure de la métropole) :

15h15 : 6 heures après la prise d'otage, aucune prise de contact n'a été établie par les forces d'élite, indique RTL.

14h13 : Les écoliers sont évacués vers le gymnase du centre-ville.

13h10 : Les établissements scolaires de Dammartin-en-Goële ont commencé à être évacués. La commune compte quatre écoles primaires, un collège et un lycée.

13h05 : Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, "les équipes de négociation ont tenté d'établir un contact avec les forcenés". "Nous ne pouvons pas confirmer avec certitude la présence ou non d'otage(s)", a-t-il également déclaré.

13h00 : La "connexion" serait avérée entre les frères Kouachi et le suspect de la fusillade de Montrouge, selon des sources policières.

12h12 : Sur une photographie publiée par le journal britannique The Telegraph, un tank est mobilisé non loin de l'opération menée à Dammartin-en-Goële.

11h40 : Selon certains médias, le tueur de Montrouge - qui a été identifié ce vendredi - connaissait les frères Kouachi. Il pourrait y avoir un lien entre l'attaque de Charlie Hebdo et la fusillade de Montrouge. Une information qui est toutefois à prendre avec précaution pour l'instant.

11h35 : Sur Europe 1, l'homme qui s'est fait volé sa voiture à Paris a raconté sa rencontre avec les frères Kouachi. "Ils étaient très calmes, sereins, professionnels, pas énervés. Ils n’étaient pas transpirants. Ils n’ont pas couru, ni élevé la voix. C’était des gens qui donnaient l’impression d’être en opération. Et ils m'ont dit : si les médias t'interrogent, tu n’as qu’à leur dire que c’est al-Qaïda Yémen."

11h20 : Confinés jusque-là, les élèves des établissements scolaires de Dammartin-en-Goële vont être évacués par les gendarmes pour être récupérés par leurs parents.

11h15 : Selon le député UMP de Damartin-en-Goële Yves Albarello, interrogé sur I-Télé, "les deux fugitifs ont déclaré vouloir mourir en martyrs". Il a également confirmé la présence d'un otage. Selon RTL, aucune prise de contact n'aurait eu lieu entre les forces de l'ordre et les preneurs d'otage.

11h00 : Les frères Kouachi sont toujours retranchés dans les locaux de l'entreprise CTD à Dammartin-en Goële. Plusieurs informations contradictoires circulent au sujet de la présence et du nombre d'éventuels otages. Les hôpitaux voisins de Meaux et de Marne-la-Vallée ont été sommés par la préfecture de se tenir prêts en cas d'afflux de potentiels victimes.

10h55 : Didier avait rendez-vous avec Michel, l'un des responsables de l'imprimerie. Ce commercial a témoigné sur France Info : "Je suis arrivé devant l'entreprise et mon client est sorti avec une personne armée. Une personne s'est présentée comme étant de la police en me disant : +partez, on ne tue pas les civils.+ Je suppose que c'était l'un des terroristes, ils étaient habillés comme des policiers en intervention avec un uniforme et un gilet pare-balles. Cela aurait pu être un policier s'il ne m'avait pas dit qu'il ne tuait pas de civils. Ils étaient lourdement armés. J'étais devant la porte de l'entreprise, et j'ai serré la main de Michel et de l'un des terroristes. Après, je suis remonté dans ma voiture et Michel a fermé le portail derrière moi."

10h49 : Les frères Kouachi retiennent une personne en otage, indique l'AFP.

10h28 : Deux pistes de l'aéroport de Roissy, proche des lieux de la prise d'otages, ont été fermées.

10h23 : Bernard Cazeneuve confirme que les preneurs d'otages sont bien les frères Kouachi. Il a indiqué qu'une "intervention" était en cours à Dammartin-en-Goële. Tout le secteur est bouclé par les forces de l'ordre, très nombreuses sur place.

10h15 : L'entreprise se nomme CTD (Crétaion Tendance Découverte), située dans la zone industrielle de Dammartin-en-Goële et spécialisée dans la réalisation de vitrines et d'enseignes. Le parquet de Paris dément également toute victime dans la prise d'otage pour le moment.

10h12 : Il n'y aurait aucun mort dans la prise d'otage pour le moment selon Le Monde, citant une source de la gendarmerie et démentant le bilan d'un ou deux morts avancé par certains médias.

10h05 : Le GIGN aurait lancé l'assaut selon le parquet de Melun cité par RTL.

10h00 : Deux photos des forces de l'ordre se déployant dans la zone industrielle ont été communiquées au Monde.

9h58 : Selon le Parisien, la fusillade ayant précédé la prise d'otages aurait fait 2 morts et 20 blessés. Un bilan qui reste à confirmer.

9h52 : Le préfet de police aurait confirmé au conseil de Paris que les preneurs d'otages étaient bien les frères Kouachi, selon France Bleu.

9h50 : D'après le Monde, "les frères Kouachi ont été formellement identifiés ce matin lors du vol de voiture, non loin de Dammartin-en-Goële. Selon toute probabilité, il s'agit des preneurs d'otage." Selon Europe 1, il y "au moins un otage".

9h40 : Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve confirme qu'une opération "est en cours" à Dammartin-en Goële. Voici sa déclaration : "Un dispositif de sécurité extrêmement dense a été mis en oeuvre dans l'Oise. Des moyens importants de la police et de la gendarmerie sont mobilisés. Des éléments importants et intéressants d'enquête ont été récupérés. Une opération est en cours à Dammartin-en-Goël. Le GIGN se rend sur place et les opérations seront conduites dans les heures, les minutes qui viennent dans le cadre d'un dispositif complet conduit par le directeur de la gendarmerie et de la police nationale sous la direction du parquet anti-terroriste et sous ma coordination."

9h35 : Plusieurs témoins confirment avoir entendu des coups de feu et évoquent une prise d’otage. Selon un témoignage recueilli par Le Monde, une habitante de Dammartin déclare " qu’une dame de la ville est venue nous dire qu’il y avait une prise d’otage dans une société en bas de la ville. " Sur RTL, un employé d’un entrepôt voisin affirme avoir entendu " deux coups de feu et dans les cinq minutes il y avait toute la sécurité présente, les hélicoptères, les policiers ".

9h20 : Selon plusieurs médias, une fusillade a éclatée à Dammartin-en Goële, en Seine-et-Marne, à 45 kilomètres de Paris. Et d'après RTL, une prise d'otage serait en cours dans une entreprise. Le lien avec la traque des frères Kouachi n'est pour l'instant pas confirmé.

9h10 : Selon RTL, une voiture aurait été volée à Montagny-Saint-Félicité, dans l'Oise, avec deux individus "correspondant au signalement des frères Kouachi". Il s'agirait d'une Peugeot 206.

8h00 : Les opérations de recherche des deux suspects reprennent dans une zone de plusieurs kilomètres de diamètre dans l'Aisne, entre les villes de Villers-Cotterêt et de Soissons. Le dispositif a été allégé jeudi soir, mais les moyens mis en place pour les retrouver sont à nouveau conséquents, avec le Raid et le GIGN.

Jeudi soir lors d’un point presse, le ministre de l’Intérieur a indiqué que neuf personnes au total étaient en garde à vue dans le cadre de cette enquête. Huit d'entre elles ont été mises en examen. Bernard Cazeneuve a également précisé que Saïd Kouachi avait été "formellement identifié". Après des perquisitions menées en région parisienne puis dans la région de Reims et de Charleville-Mézières, l’enquête s’est dirigée vers l’Aisne et la Picardie, où sont toujours concentrées les recherches ce vendredi matin, le dispositif policier ayant toutefois été allégé durant la nuit.


La police traque les suspects près de la forêt... par lemondefr

Concernant les blessés lors de l’attaque de Charlie Hebdo le mercredi 7 janvier, la vie des quatre personnes les plus grièvement touchées ne serait plus en danger.

www.ipreunion.com

guest
1 Commentaires
gemijuco
gemijuco
10 ans

Et de trois ! Vincennes en ce moment - j'ai malheureusement le sentiment que ça ne va pas s'arrêter là. Les "suspects" veulent mourir en martyrs. Nos policiers font du travail formidable, nous sommes tous des Charlie !!!!!