Basé à Barcelone, Filastine, producteur et percussionniste, parcours le globe toujours à la recherche de nouvelles sonorités. L'artiste n'hésite pas à mélanger musique électronique, violoncelle, darbuka, le tout accompagné d'un caddie de supermarché amplifié. Ce vendredi soir du 8 octobre 2010, ils seront deux à enflammer la scène du parc des expositions de Saint-Denis sur des sonorités qui passeront du brésil, au Balkans, en passant par l'Inde. Sans oublier les percussions souvent mêlées aux instruments à cordes.
En 2006, Filastine sort sont premier album "burn it", sur le label de dj rupture, soot record. Il est acclamé par la critique et les 100 000 téléchargements de son mix commandé par blentwell.com montrent l'essor de sa musique. Fort de son succès, il sort un deuxième album "Dirty bomb", tout aussi marqué par le mélange des genres et des sonorités."Il y a tout à faire encore dans la musique électronique, il y a tant de son à mixer, même une sonnerie de téléphone ça se mixe", lâche l'artiste, amusé. "Pour moi dans la musique il n'y pas de lois, pas de règles. Je réinvente tous les sons que j'entends". "Je suis à la recherche de quelque chose d'original", précise l'artiste. "Aujourd'hui, les gens qui gèrent le monde, gèrent aussi la musique. Moi je veux aller au delà de ces frontières", raconte Filastine.
C'est la deuxième fois que l'Espagnol vient à la Réunion, la première c'était il y a 3 ans. "Je garde un excellent souvenir de La Réunion. Je suis autant marqué par la musique, que par la nourriture, les gens et mon premier bain dans l'océan", confie l'artiste. "Cette fois, je compte bien repartir avec des sonorités d'ici. Des sonorités qui sont à la croisée de l'Afrique et de l'Inde". Comme la plupart des groupes qui viennent pour le festival, Filastine fait partie de ceux qui viennent aussi découvrir la musique locale, dont ils ont entendus parler mais dont l'existence est mal connue.
Julie Fioretti pour
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