Les transporteurs ont décidé ce mardi 12 mai 2015 de bloquer les centrales à béton des groupes Holcim et Lafarge. Notamment dans le cadre du chantier de la nouvelle route du littoral, la FNTR (Fédération national des transports routiers) et le syndicat Lo-Fer dénoncent un tarif qui est au plus bas et demandent une augmentation de manière rétroactive de leur grille tarifaire. Une soixantaine de propriétaires de camions-toupies - soit environ 150 engins - sont mobilisés pour cette action coup de poing.
14h01 : Les centrales sont toujours bloquées. Des négociations avec Lafarge vont débuter au Port dans le courant de l'après-midi. "Holcim a également appelé pour dire qu'ils vont peut-être négocier", ajoute Joël Mongin, du syndicat Lo-Fer.
9h40 : Des barrages filtrants ont été installés aux abords des centrales. Les véhicules légers peuvent entrer, mais pas les poids-lourds.
8h56 : "Toutes centrales à béton sont paralysées. Là, plus une goutte de béton de sort des centrales à béton de Lafarge et Holcim", annonce Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR.
8h03 : Au total, six centrales à béton sont visées : celles de Saint-Pierre, Cambaie et Saint-Denis pour Holcim, ainsi que celles du Port, de Saint-Louis, Sainte-Marie et de Saint-André pour Lafarge.
6h34 : Les transporteurs sont positionnés aux abords des centrales à béton des géants du BTP.
Lundi - 21h : La FNTR et Lo-Fer ont signé une plate-forme de revendication qui a été remise à Holcim et Lafarge. Ils demandent une augmentation rétroactive de 7,76 % depuis 2010 et décident de mener une action coup de poing dès l'aube.
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