Après avoir reçu dans la matinée 18 membres du conseil académique de la vie lycéenne, le recteur Thierry Terret a rencontré ce mardi 4 février 2014 après-midi à la sous-préfecture de Saint-Pierre une délégation du collectif Réunion des lycéens en lutte. Comme ce matin, rien de concret, si ce n'est que Thierry Terret se prononcera en fin de semaine sur la modification du calendrier scolaire, le collectif réclamant que les vacances d'été soit allongées jusqu'à février. "Nous espérons vraiment qu'il se prononcera favorablement. Si ce n'est pas le cas, tous les établissements scolaires seront dans la rue", déclare Dimitri Abémonti, membre du collectif, appelant au calme jusqu'à la réponse du recteur.
À l’issue de cette rencontre de plus de deux heures à la sous-préfecture de Saint-Pierre, les membres du collectif Réunion des lycéens en lutte se disent plutôt perplexes. "Nous avons proposé que la rentrée des vacances d’été se fasse début février, le recteur, de son côté, voudrait rallonger ces vacances que d’une semaine. Nous sommes maintenant dans l’attente jusqu’à la fin de semaine", affirme Dimitri Abémonti. Le lycéen ajoute : "nous avons défendu notre cause. Nous espérons maintenant une réponse favorable".
Présent aux côtés des lycéens, s’il note que Thierry Terret "a ouvert la porte des discussions", Patrick Corré, secrétaire général de la CGTR Educ’action, se dit sceptique. "Le recteur a dit qu’il prendra le temps pour des consultations mais ces dernières ont déjà eu lieu. Organisation syndicales, associations de parents d’élèves, conseil général, conseil régional… Tous sont unanimes sur le fait que la rentrée doit se faire le plus loin possible lors des vacances chaudes", souligne-t-il, notant "ne pas trop voir comment tout cela va aboutir". "J’encourage fortement le recteur à répondre aux revendications des lycéens, sinon il n’est pas impossible que les manifestations reprennent", précise le syndicaliste.
Dans l’attente de la réponse du recteur, le collectif Réunion des lycéens en lutte appelle donc au calme. "Si cette dernière ne nous convient pas en fin de semaine, nous laisserons les gens manifester. Là tous les établissements scolaires seront dehors", prévient Dimitri Abémonti.
Rappelons que ce mardi matin, une délégation de 18 membres du Conseil académique de vie lycéenne était reçue au rectorat. À l’issue des deux de réunion, aucune décision concrète n’avait été prise.
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monsieur le recteur, la machine éducation à toujours dit que c'est l'élève qui est au centre du système!
(un parent qui comprends les revendications...)