Ce mercredi matin 25 juin 2014, le dépouillement des votes pour l'élection à la présidence du Centre de gestion (CDG) a offert une assez large majorité à la liste conduite par Thierry Vaïtilingom. Le candidat soutenu par Cyrille Hamilcaro obtient en effet 16 sièges sur 23, contre seulement 7 pour la liste du candidat sortant, le maire des Avirons Michel Dennemont. Avant de procéder au dépouillement, la préfecture avait rejeté le recours de ce dernier contestant le vote de Cyrille Hamilcaro. À noter également que les votes des communes de Saint-Benoît et de Petite-Île ont été annulés, respectivement pour des bulletins arrivés hors délais et pour un problème de conformité d'enveloppe. Le conseil d'administration du Centre de gestion doit désormais se réunir prochainement afin de procéder à l'élection du président, poste qui devrait revenir en toute logique à Thierry Vaïtilingom.
Michel Dennemont et Cyrille Hamilcaro se sont brièvement croisés ce mercredi matin, devant les locaux de la préfecture, avant le dépouillement des votes pour l’élection au Centre de gestion. Le premier quittait les lieux, après avoir vu son recours en annulation du vote de l’ex-maire de Saint-Louis rejeté. Le second venait occuper les lieux avec une dizaine de ses collaborateurs afin de "soutenir" la liste de Thierry Vaïtilingom.
Quelques heures avant la proclamation des résultats, le ton était donné. Pour le maire des Avirons, cette matinée se sera apparentée à une longue douche froide. Ce dernier contestait tout d’abord la validité du vote de Cyrille Hamilcaro – et donc de tous les agents saint-louisiens –, parvenu à la préfecture le jeudi 12 juin, jour de sa démission de son mandat de maire et de la confirmation de sa condamnation par la cour de cassation. Mais "il a voté le 11, donc il était encore maire et les votes sont valides", a précisé Maurice Gironcel, maire de Saint-Suzanne, reprenant les explications de la préfecture.
Le dépouillement a ensuite rapidement tourné en faveur de Thierry Vaïtilingom, qui a récolté 14 des 20 sièges offerts par le collège des communes et 2 des 3 sièges découlant du vote des EPCI. Soit une large majorité de 16 sièges sur 23 au total, contre seulement 7 pour la liste de Michel Dennemont.
Les pronostics faisaient pourtant état d’un scrutin beaucoup plus serré, les communes semblant se diviser à peu près équitablement entre les deux listes. "Les résultats montrent bien que nous sommes allés au-delà des clivages politiques. On ne s’attendait pas à un tel résultat puisqu’il y a eu un transfert de voix égal à 600 ou 700 voix supplémentaires, ce qui nous a permis de conforter notre majorité au conseil d’administration", a souligné Thierry Vaïtilingom. "Vraisemblablement, il y a des communes qui ne s’étaient pas positionnées en notre faveur, ou qui ne s’étaient pas positionnées du tout, qui ont préféré voter pour nous", ajoutait-il.
Mais si le vote de la commune de Saint-Louis a bien été pris en compte, la préfecture s’est en revanche montrée intransigeante envers ceux de Saint-Benoît et de Petite-Île, a priori favorables à Michel Dennemont. Dans le premier cas, le vote a été annulé en raison de bulletins arrivés hors délais ; dans le second cas, une confusion entre les enveloppes des communes et des EPCI serait à l’origine de l’annulation.
Au final, Michel Dennemont, président déchu, va donc devoir prochainement convoquer le conseil d’administration du CDG pour procéder à l’élection de Thierry Vaïtilingom comme président. De l’autre côté, Cyrille Hamilcaro peut en revanche pavoiser, ayant réussi son coup en imposant et en maintenant coûte que coûte la candidature de son ancien adjoint. "Pour nous, c’est une grande satisfaction", lâchait-il d’ailleurs, estimant que "la politique a retrouvé ses lettres de noblesse" et que "c’est la meilleure manière de répondre à nos détracteurs qui parlaient de je ne sais quel arrangement".
Le probable futur président du Centre de gestion ne s’y trompait pas dans ses remerciements : "J’ai une pensée sincère et émue pour Cyrille Hamilcaro. Au lendemain de notre dépôt de liste, il a été victime de quelques critiques malsaines de la part de notre adversaire direct. On a livré aux chiens sur la voie publique son honneur, on a fait en sorte qu’il soit décrédibilisé dans l’opinion publique, mais tout cela n’a pas eu beaucoup de conséquences sur le résultat final", a confié Thierry Vaïtilingom.
Avec Stéphane Fouassin à la présidence de l'Association des maires (AMDR) et désormais Thierry Vaïtilingom à celle du Centre de gestion, Cyrille Hamilcaro peut en tout cas voir son avenir d'un oeil meilleur, lui qui entend toujours briguer le poste de directeur de l'AMDR.
www.ipreunion.com
Juste pour vous dire combien j'aime cette photo !
Pour ceux qui connaissent bien ces deux lĂ , la formule (bien connue des journalistes) "le choc des images" prend sans conteste tout son sens !!!
Bravo photographe...
Maurice Gironcel a soutenu à fond cyrille Hamilcaro et vaittilingom depuis son élection à la Présidence de la Sidelec et il a utilisé le LPA et donc Thierry Robert pour avoir plus de soutien.
Et pour l'AMDR Gironcel soutien la candidature d' hamilcaro pour le poste de directeur car il doit Ă©galement couvrir l'embauche de ses proches du PCR au Sidelec avec des gros salaires .
Nous saluons la large victoire de Thierry VAITILINGOM à l’occasion de l’élection des représentants au centre de gestion de la Réunion.
C’est la victoire de la démocratie sur des méthodes dépassées au service d’un clan. Ce résultat est le reflet d’une réelle volonté de renouvellement tant attendu.
La défaite de Michel DENNEMONT représente un nouvel espoir pour l’évolution de carrière de bon nombre d’agents territoriaux.
Le Groupe « Les Avirons, un nouvel élan » conduit par Jean Daniel DENNEMONT
la politique c'est une histoire aux grandes dents ;l'un ou l'autre ;
mais pour l'histoire le plus neutre se serait monsieur Vaitilingom!
Bonjour,
Thierry ROBERT va sortir les crocs !