Après avoir pris ses fonctions ce lundi 1er septembre 2014, le nouveau procureur de la République de Saint-Denis, Éric Tuffery, a tenu à rencontrer la presse locale ce jeudi 4 septembre. L'occasion pour lui d'évoquer ses premiers pas à la tête d'un parquet dionysien en quête de sérénité après les événements ayant conduit au départ forcé de son prédécesseur Philippe Muller. "Je ne viens pas là pour m'opposer à qui que ce soit, je viens là pour faire fonctionner un parquet de manière satisfaisante", a souligné le nouveau procureur.
Quels sont vos premiers objectifs en arrivant à la tête du parquet de Saint-Denis ?
"L’ambition, c’est de faire fonctionner le parquet, c’est-à-dire de mettre en place une politique pénale qui soit cohérente, adaptée à la nature des faits délictueux ou criminels qui sont commis à Saint-Denis, de façon à ce que la réponse pénale dans sa totalité soit adaptée, rapide, comprise par les victimes et les auteurs. Voilà le travail d’un procureur : c’est prendre en compte une réalité sur un territoire donné et faire travailler les magistrats du parquet en lien avec tous ceux qui jouent un rôle dans une enquête judiciaire de manière à ce qu’on obtiennent des résultats satisfaisants."
Au vu des événements passés, aviez-vous certains a priori en arrivant à La Réunion ?
"Non, sinon je n’aurais pas choisi Saint-Denis ! Je sais ce qui c’est passé, mais je ne suis pas là pour commenter le passé."
Avez-vous malgré tout quelques appréhensions ?
"Je n’ai pas d’appréhensions, mais une certaine prudence. Il y a une connaissance théorique de la réalité, j’ai une connaissance pratique de mon métier, mais après il y a des spécificités, comme partout, que je ne maîtrise pas encore. Je ne viens pas avec une vérité révélée, avec des présupposés. Je vais rencontrer tous nos partenaires, pour être rapidement au fait des réalités du périmètre judiciaire."
Souhaitez-vous impulser un changement dans le fonctionnement du parquet ?
"Je ne viens pas là pour casser quoi que ce soit ou pour m’opposer, je viens avec ma personnalité. C’est le troisième parquet que je dirige après des parquets un peu moins importants en métropole. Mon objectif, c’est de comprendre quelles sont les spécificités de Saint-Denis. Il y en a forcément quelques-unes, par exemple j’ai pu constater qu’il y a beaucoup de violences intrafamiliales, des problèmes de certains faits délictueux chez les jeunes... Encore une fois, je ne viens pas là pour m’opposer à qui que ce soit, je viens là pour faire fonctionner un parquet de manière satisfaisante."
Pourquoi avoir choisi La Réunion et le parquet de Saint-Denis ?
"La Réunion est un département qui me semblait intéressant, avec un parquet de taille significative auquel je pensais pouvoir prétendre après avoir dirigé le parquet de Quimper. C’est un beau poste, avec des enjeux judiciaires importants."
www.ipreunion.com
Eh bien, on a tout compris! Il va laisser les choses en l'état, et tous ces fonctionnaires corrompus peuvent dormir tranquille.... Il est là que pour sa carrière et ses points retraites. Pauvres de nous, la bataille continue !
Ce dernier a adressé toute sa confiance aux magistrats de Saint-Denis. "Les parquetiers, substituts et magistrats ne doivent pas obéir au doigt et à l'oeil du procureur de la République. Même s'ils s'engagent en mon nom, ils n'ont pas besoin de mon aval pour mettre en oeuvre l'acte public"
Tant que les procédures et les délais sont respectés, ce qui n'était pas le cas avant l'arrivée du procureur Muller, il n'y aura pas de problème. La confiance est une chose qui se gagne ou qui se perd avec le temps. Les justiciables dont les dossiers sont toujours en souffrance, gardent leur réserve et attendent une audience avec le nouveau Procureur,tout en regrettant M. Muller : le justiciable sera-t-il au cœur de la justice ? Pas un mot à ce sujet ?...
A nouveau rendez-vous pour un rassemblement devant la tribune citoyenne, devant le tribunal de champ fleuri à 9h
http://eveilcitoyen974.wordpress.com/
il faut continué dans la ligné Muller, les réseaux sont toujours en place ??? les justiciables les victimes attends toujours