Assignés en référé par leur direction, les salariés grévistes de Carrefour Sainte-Clotilde devront libérer l'accès aux caisses de l'hypermarché suite au délibéré rendu par le juge du palais de justice de Saint-Denis. Malgré cette décision du tribunal, la grève continuera dans le centre commercial dionysien.
Une peine d’astreinte de 500 euros par jour et par employé en cas d'entrave à l'accès aux caisses et à l'hypermarché. C'est ce qu'avait demandé au juge l'avocat de la direction de Carrefour.
"On nous ordonne de ne pas entraver, tout simplement", nuance Joël Dalleau, secrétaire général de la CFDT commerce et services. La grève continue donc à Carrefour Sainte-Clotilde, étant donné que les négociations entre syndicats et direction n'ont toujours pas repris.
"Le mouvement continue et cela ne change presque rien puisque tous les caissiers sont en grève", assure le syndicaliste. En effet, si certains employés travaillent normalement dans l'hypermarché, la très grande majeure partie des caisses ne fonctionnent pas.
Samedi, lors du premier jour de grève, le chef de caisse avait bien tenté de tenir une caisse afin de servir les clients qui avaient passé le barrage formés des syndicats. Mais il a finalement été empêché par les salariés grévistes.
Avec cette décision de justice, il pourra désormais prendre son poste normalement. Mais avec une seule caisse de service dans l'hypermarché, la file d'attente risque d'être longue dans les rayons de Carrefour Sainte-Clotilde.
Pour rappel, les syndicats demandent une reprise des négociations annuelles obligatoires. Les représentants du personnel demandent une augmentation de 3 %, tandis que la direction avait proposé une hausse de 0,7 %. Depuis les discussions n'ont pas avancé.
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