Mis en cause dans une affaire de vente de terrains municipaux, Jacques Lowinsky, adjoint au maire de Saint-Denis et candidat PS aux élections départementales sur le canton 11, a porté plainte pour diffamation suite à un article du Journal de l'île de La Réunion.
"J'ai décidé de porter plainte suite aux différents articles de presse parus qui ont visé à entacher mon honneur et compromettre mon honnêteté et celle de ma famille", indique Jacques Lowinsky, visant plus spécifiquement un article paru dans le JIR le 13 mars 2015. "J'ai en effet été mis en cause en ma qualité d'adjoint au maire de Saint-Denis (...) ; et le contenu de cet article est largement diffusé dans le cadre de la campagne électorale de manière totalement déloyale", souligne le candidat PS, qui sera opposé au binôme de l’union de la droite composé de Jean-Jacques Morel et de Graziella Boustoini ce dimanche 29 mars lors du second tour des élections départementales.
L’article en question évoquait la vente de terrains municipaux à des proches de Jacques Lowinsky à des conditions présumées avantageuses. Selon l’élu municipal, "cet article énonce des faits qui sont inexacts et procède à un amalgame dans le but évident de me nuire". "J'ai donc décidé de porter plainte en diffamation contre l'auteur de ces propos et ses complices auprès du procureur de la République de Saint-Denis", ajoute-t-il. Deux autres plaintes doivent suivre, "pour que les responsabilités et complicités soient établies dans cette affaire", précise Jacques Lowinsky.
Selon l’avocat du candidat PS, Maître Vincent Hoarau, ces faits tombent sous le coup des dispositions de l’article L97 du code électoral, stipulant que "ceux qui, à l'aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manœuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s'abstenir de voter, seront punis d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 15 000 euros".
"Cette atteinte est d’autant plus insupportable qu’elle intervient dans un contexte de campagne électorale départementale dans laquelle M. Lowinsky est candidat", poursuit l’avocat, évoquant des "diffamations stratégiquement orchestrées".
"La campagne électorale ne permet pas tout. Il est regrettable que certains ont cru bon délaisser le débat d'idées pour se concentrer sur la propagation délibérée d'informations diffamatoires et calomnieuses", conclut de son côté Jacques Lowinsky.
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au juge de juger... La campagne menée par J. Lowinsky reste propre. Dans la partie adverse c'est loin d'être le cas. Les urnes parleront dimanche, en faveur de Brigitte Adame et Jacques Lowinsky.
Le seul recours les pauvres c'est de déposer plainte !
vous n'avez vraiment que ca pour vous défendre !
allez faire du terrain parce que ce n'est vraiment pas gagné pour vous !
morel va vous plomber dimanche !