Journée décisive pour les professionnels de la petite enfance ce vendredi 14 décembre 2012. Après une manifestation devant les grilles du conseil général il y a deux jours, une délégation de la FDPE (fédération départementale de la petite enfance) est reçue à 10 heures aujourd'hui au Département. Les représentants de la préfecture et de la Caf (caisse d'allocation familiales) seront également présents. Rappelons que les professionnels de la petite enfance craignent pour l'avenir des crèches. En cause : l'aide transitoire, qui était jusqu'à maintenant reversée directement aux structures d'accueil, sera en 2013 transférée aux mairies.
La déception s’est fait ressentir mercredi chez les professionnels de la petite enfance. Après une manifestation devant les grilles du conseil général, et une rencontre avec la conseillère générale Pascaline Chéreau-Némazine, ils n’ont pas obtenu gain de cause sur leur revendication principale, à savoir le maintien de l’aide transitoire pour 2013.
Jusqu’à présent, cette subvention était reversée directement aux structures d’accueil par le Département. Mais à partir de 2013, elle sera transférée aux mairies dans le cadre du contrat de solidarité départementale. Ce sera ensuite aux communes de répartir l’argent entre les différentes structures de la petite enfance. Les professionnels du secteur s’inquiètent cependant de n’avoir aucune assurance à ce sujet.
La FDPE estime que la non reconduction de l’aide transitoire pour 2013 met en péril la survie des structures à très court terme. Elle note que "dans six mois, 1 800 emplois sont directement menacés et 4 500 familles risquent de perdre leur mode de garde". Ses représentants réclament notamment la tenue d’une table ronde qui mobilisera tous les financeurs sur des engagements précis et sur la transparence des financements.
En fonction des réponses qui seront apportées ce vendredi 14 décembre, la FDPE décidera de donner une suite ou non au mouvement de grève qu’ils ont mené mercredi devant le conseil général.
Rappelons que mercredi, ils étaient environ 200 à protester devant les grilles du Palais de la Source. Des parents, accompagnés de leurs enfants, étaient venus soutenir les professionnels de la petite enfance. Plus de 60 crèches avaient fermé leurs portes.
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